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Les démocrates gouvernent de nouveau les États-Unis. En effet, Joe Biden a été élu à la présidence du pays de l’Oncle Sam ce samedi 7 novembre 2020. Il devrait être investi officiellement à la maison blanche le 20 janvier 2021. Sur le plan interne, le 46e président des États-Unis d’Amérique aura la lourde tâche de sauver l’économie américaine, sérieusement impactée par la crise de la Covid-19. Au niveau international, il devra apaiser les tensions commerciales, rapporte le journal L’Économiste dans son édition du lundi 9 novembre 2020.
La même source précise que dès sa première prise de parole après l’annonce officielle de sa victoire aux élections, Biden a promis un certain nombre de réformes. La première étant un appel à l’unification des États-Unis et «ne plus traiter les opposants comme des ennemis». Un discours relativement différent de celui de son prédécesseur Donald Trump. Il a promis également une stratégie nationale contre la Covid-19, un plan de relance de 700 milliards de dollars pour rebooster l’économie nationale et une réforme de la justice et de l’immigration.
Quel impact sur la relation avec le Maroc ?
Lors de notre interview sur les perspectives de la relation USA-Marocaprès l’élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis, Abdelhamid Benkhattab, professeur de sciences politiques, à la faculté de droit à Rabat-Agdal et président de l’association marocaine de sciences politiques, souligne que la politique étrangère restera globalement stable et n’affectera pas en profondeur les relations maroco-américaines. «Les relations sont stratégiques entre les deux pays.Le Maroc est un pays ami des États-Unis. Ces derniers ont toujours été favorables à la question du Sahara marocain et ne reconnaissent pas le Polisario», souligne Abdelhamid Benkhattab.
Ce dernier redoute tout de même que les démocrates adoptent une politique plus axée vers la gauche que vers le centre. D’autant plus que Kamala Harris, vice-présidente de Joe Biden et ex-sénatrice des États-Unis, est une militante gauchiste. «Avec Biden, il se peut qu’il y ait un glissement vers la gauche. Nous devons rester vigilants», prévient-il.
Pour rappel, Joe Biden était en visite au Maroc en 2014. Le président avait pris part au sommet mondial de l’entrepreneuriat à Marrakech. Lors de son discours, Joe Biden avait rappelé que le Maroc est le premier pays à avoir reconnu les États-Unis il y a 270 ans de cela, affirmant que «le Maroc et les Marocains occupent une place particulière dans le cœur des Américains». Une déclaration synonyme d’espoir pour les futures relations entreles deux pays.
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