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La parité hommes-femmes au centre du débat

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Mardi dernier, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a rencontré les représentantes des organisations féminines de plusieurs partis politiques (Istiqlal, PJD, PPS, RNI et USFP). Ces dernières appellent à trouver les moyens d’atteindre la parité hommes-femmes en politique. Pour y parvenir, elles recommandent une réforme des lois électorales.

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Dans le cadre des consultations politiques en préparation des prochaines échéances électorales de l’année 2021, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a rencontré mardi des représentantes des différentes structures féminines de partis politiques (Istiqlal, PJD, PPS, RNI et USFP).

Lors de son allocution, le ministre de l’Intérieur a déclaré que «malgré la contribution remarquable de la femme marocaine sur la scène politique, cette dernière n’a pas encore atteint le niveau exigé. Surtout que la parité est loin d’être concrétisée».

Parité en politique : peut mieux faire

En effet, lors des élections de 2016, la gent féminine a réussi à décrocher 81 sièges sur 295 à la Chambre des représentants. Un meilleur résultatque celui des élections de 2011 (67 sièges), mais qui reste encore loin du minimum du tiers des sièges pour favoriser la concrétisation du principe de parité, rapporte le journal L’Économiste ce jeudi 3 septembre 2020.

Les femmes appellent aujourd’hui à une plus grande représentativité aux postes de décision, notamment à travers la révision de certaines lois organiques relatives aux élections notamment au niveau des conseils communaux, locaux et régionaux.

«Il est important de mettre en place des lois claires dans ce sens, que les partis seraient obligés de respecter. Le ministère de l’Intérieur doit également mobiliser des incitations, notamment en prévoyant des ressources financières supplémentaires en faveur des partis qui présentent des femmes, ou des jeunes, à la tête des listes électorales», souligne Ibtissam Azzaoui, députée du Parti authenticité et modernité (PAM).

Le droit constitutionnel à la parité

Durant leur réunion avec le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, les représentantes des organisations féminines ont souligné que la femme marocaine se trouve toujours au premier rang de tous les secteurs stratégiques, notamment la santé, l’éducation, le secteur informel et dans tous les foyers, d’où la nécessité de la placer à des postes de décision, rapporte le journal Le Matin dans son édition du jeudi 3 septembre 2020.

La Constitution de 2011 a institué la parité hommes-femmes dans les centres décisionnels politiques et économiques comme un prince institutionnel fondamental. Laftit a d’ailleurs souligné que le Souverain accorde une grande importance à cette question.

Pour rappel, les Nations Unies placent le Maroc au 98e rang sur 193 pays en termes de parité politique en 2020. Parallèlement, la représentativité féminine n’atteintmême pas la moyenne fixée par l’ONU en matière d’accès aux postes de responsabilité, souligne Maroc Hebdo. Il y a donc encore un long bout de chemin à faire.

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