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Réuni le 6 juillet, le Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques a dressé un constat alarmant sur les délais de paiement. Le pire c’est que ses multiples alertes ces dernières années n’ont pas été d’une grande utilité pour les TPE, les principales victimes des mauvais comportements de paiement sur le marché. En effet, ces alertes n’ont pas engendré de mesures fortes et courageuses pour dissuader les mauvais payeurs.
Une forte dégradation des délais de paiement
L’étude annuelle de Bank Al Maghrib fait ressortir une poursuite de la dégradation des délais de paiement des créances inter-entreprises. Ils ont fortement augmenté pour les TPE avec des délais de règlement clients passant, d’une année à l’autre, de 107 jours de chiffre d’affaires à 157 jours en moyenne. «Cette situation risque d’être exacerbée en conséquence de la crise pandémique. Les autorités publiques et le secteur privé sont appelés aujourd’hui plus que jamais à capitaliser sur les mesures déjà entreprises et à consentir à plus d’efforts pour faire face à cette problématique», avertit le Comité. L’étude réalisée depuis 2013 a porté sur un échantillon de près de 70.800 entreprises non financières dont les données disponibles concernant l’exercice 2018 ont été fiabilisées.
Des solutions à mettre en œuvre d’urgence
Dans son plan de relance de l’économie post-Covid-19, la CGEM propose une piste pour sortir de l’impasse. Par ailleurs, le patronat approuve l’accord trouvé pour l’amélioration des délais de paiement dans le cadre de l’Observatoire des délais de paiement. Le dispositif proposé consiste en des sanctions pécuniaires à l’encontre des entreprises présentant des délais au-delà des limites réglementaires. Le produit de ces amendes sera dédié à l’appui des entreprises. Les opérateurs, surtout les TPE et PME, qui souffrent le plus de la dégradation des délais de paiement attendent impatiemment ces mesures.
Malgré le choc économique violent engendré par la pandémie du Covid-19 (baisse prévisionnelle de 5,2% du PIB), la stabilité financière est préservée, note le Comité. Cependant, l’ampleur de la récession économique découlant de la pandémie à la fois sur le plan national et international ne manquera pas d’impacter les performances du système financier marocain, prévient le Comité.
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