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Le mercredi 17 juin, l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM) et Frost & Sullivan ont organisé un webinaire visant à explorer les pistes de réflexion quant aux stratégies à déployer pour l’après-Covid-19. Selon l’association, le secteur automobile, qui a connu ces cinq dernières années un fort développement au Maroc, n’a pas échappé aux effets dévastateurs de la pandémie du nouveau coronavirus. Cependant, lors de la relance économique post-Covid-19, de nouvelles opportunités de croissance se présenteront dans l’industrie, prévoit l’Aivam.
Lors de la réunion, un panel d’experts ayant acquis une expérience probante dans le domaine de l’automobile a répondu présent, afin de débattre du sujet, et d’exposer des pistes de réflexion quant aux stratégies à déployer, indique l’association dans un communiqué. Parmi ces experts figurent Adil Bennani, Président de l’AIVAM, Subhash Joshi, Vice-Président-Mobilité et responsable régional à Frost & Sullivan, Vitali Bielski, Directeur associé -Mobilité à Frost & Sullivan et Frank Leveque, Associé et Vice-Président à Frost & Sullivan.
Selon les intervenants, le monde sera en récession en 2020 (-7,3%) avec un retour à la croissance à compter du Q2-21. Ainsi, la production mondiale automobile connaitra une baisse (de -21 à -28%) ramenant les volumes au niveau de ce qu’ils étaient en 2007, soit 13 ans auparavant. En tenant en compte que l’impact des crises précédentes (2002 et 2009) sur le secteur a mis 1 à 2 ans avant de se résorber, les intervenants prévoient que celui de la crise Covid-19 sur la production automobile mettra 4 à 5 ans à se résorber. De plus, l’impact du Covid-19 sur l’industrie automobile au Maroc pour 2020 oscillera entre -23% et -43% (hypothèse 2e vague). Cette tendance pourrait changer en fonction des stimulus que les pouvoirs publics pourraient mettre en place pour soutenir la demande. Enfin, les constructeurs automobiles auront à cœur de renflouer leur trésorerie etrefondre leur stratégie globale de la chaine d’approvisionnement en plus d’une rationalisation forcée du nombre de modèles afin d’atteindre leurs objectifs de rentabilité, ont relevé les experts.
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