Le ministère de l’Éducation cherche encore à amortir l’impact de la pandémie du coronavirus sur son secteur. À cause de la crise sanitaire actuelle, les établissements scolaires, privés comme publics, ont dû fermer leurs portes depuis mars 2020 et ont été obligés de recourir à l’enseignement à distance pour protéger les élèves et le corps enseignant du Covid-19. Cependant, cette solutiona affecté les revenus des écoles privées, dont les représentants dénoncent des retards de paiement accusés par les parents d’élèves ainsi que des difficultés à verser les salaires de leurs employés. Ainsi, ce lundi 1er juin, Saïd Amzazi, ministre de tutelle et porte-parole du gouvernement, a invité les associations des parents d’élèves ainsi que les représentants des établissements privés à échanger sur ce sujet et de convenir d’une solution qui satisfera toutes les parties prenantes.
Réconcilier parents et écoles privées
Selon la MAP, lors de cette réunion, le ministre a exhorté les associations deparents d’élèves à intervenir pour rapprocher «les vues entre les établissements privés et les familles», et ce pour limiter les retombées financières de la pandémie du coronavirus sur chacune de ces deux parties. Amzazi a assuré qu’ilfera appel aux autorités compétentes pour soutenir lesemployés du secteur privé touchés par les effets économiques du Covid-19, notamment les éducatrices, chauffeurs et cuisiniers entre autres. Il a également affirmé que «son département a l’intention d’associer les instances représentant les associations des parents d’élèves dans l’élaboration des textes d’application pour la mise en œuvre des dispositions pertinentes de la loi-cadre». Et de souligner que l’enseignement privé est l’un des partenaires stratégiques de la tutelle et que son objectif premier est de servir la promotion du système éducatif national, rapporte l’agence de presse.
Le baccalauréat en préparation
Saïd Amzazi a profité de cette occasion pour aborder en outre les dispositions mises en place pour «assurer la continuité pédagogique pour tous les élèves», en particulier «l’aspect organisationnel des examens du baccalauréat». Dans sa livraison de ce 2 juin, Al Ahdath Al Maghribya indique que le ministre a soutenu que son département compte appliquer les mesures de prévention et les règles de sécurité sanitaire recommandées lors des épreuves de la fin d’année 2020.
Dans le cadre d’une interview avec le quotidien arabophone, Amzazi a précisé que chaque salle d’examen accueillera seulement dix candidats pour respecter la distanciation physique. Concernant les sujets d’examens, il a expliqué que pour garantir l’égalité des chances à l’ensemble des étudiants du pays, les épreuves ne porteront que sur les programmes de cours présentiels d’avant le 14 mars 2020. En évoquant l’enseignement à distance et la plateforme TelmidTICE, le ministre a souligné que «des efforts exceptionnels ont été déployés pour assurer la couverture detoutes lesbranches et matières de l’enseignement préscolaire à la deuxième année du baccalauréat». De plus, poursuit-il, pour les étudiants des milieux ruraux, qui ne disposent pas d’ordinateurs ou de connexion internet, des leçons ont été diffusées sur les chaînes de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT).
Enfin,s’adressant aux parents d’élèves, le ministre de l’Éducation a affirmé que les différents départements de son ministère œuvrent de concert pour prendre en compte tous les décalages accusés et faciliter aux bacheliers l’accès aux concoursdes grandes écoles et des instituts de l’enseignement supérieur. Rappelons que compte tenu de la crise sanitaire, la session ordinaire 2020 de l’examen du baccalauréat se déroulera les 3 et 4 juillet pour les branches lettres et sciences humaines et enseignement originel et du 6 au 8 juillet pour les branches scientifiques et techniques. Les examens de la session de rattrapage sont quant à eux prévus du 22 au 24 juillet, toutes branches confondues.
Akhannouch accélère le développement à Guelmim-Oued Noun
Politique - Akhannouch met en avant l’engagement du gouvernement dans la concrétisation des projets de développement au Maroc, notamment dans la région de Guelmim-Oued Noun.
Ilyasse Rhamir - 31 mai 2025Bourita reçoit le représentant spécial de l’UE pour le Sahel
Politique - L’Union européenne cherche à renforcer sa coopération avec le Maroc pour faire face aux défis croissants du Sahel, région fragile sur plusieurs plans.
Hajar Toufik - 30 mai 2025Terrorisme : à Moscou, Hammouchi alerte sur une menace mouvante et numérique
Politique - À Moscou, Abdellatif Hammouchi alerte sur l’essor d’un terrorisme plus diffus, numérique et transnational.
Mouna Aghlal - 30 mai 2025ONU Tourisme : création à Rabat du premier bureau dédié à l’innovation en Afrique
Politique - Un accord a été signé à Madrid pour créer, à Rabat, le 1er bureau thématique de l’ONU Tourisme sur l’innovation pour l’Afrique.
Mouna Aghlal - 29 mai 2025Conseil de gouvernement : l’exécutif valide la réforme du CCM
Politique - Le Conseil de gouvernement a adopté ce jeudi plusieurs textes, renforçant la justice, l’éducation, la santé, la culture et la coopération militaire internationale.
Hajar Toufik - 29 mai 2025Bourita reçoit son homologue égyptien porteur d’un message royal
Politique - Nasser Bourita a rencontré son homologue égyptien Badr Abdelatty, porteur d’un message du président El-Sisi au roi Mohammed VI.
Ilyasse Rhamir - 28 mai 2025Sahara : 4 ans pour tout régler ?
Dossier - Le Maroc peut maintenant demander plus : sortir le dossier du Sahara de la quatrième commission de l'ONU, inscrire le Polisario comme organisation terroriste…
Sabrina El Faiz - 25 janvier 2025Parlement : la diplomatie de l’ombre
Dossier - À l’instar d’un pur-sang arabe, le Parlement avance toujours, rectifiant ses virages au besoin. Immersion dans un univers parallèle.
Sabrina El Faiz - 28 décembre 2024Le Roi préside à Rabat un Conseil des ministres
Politique - Le roi Mohammed VI a présidé un Conseil des ministres à Rabat, validant des réformes importantes, des nominations stratégiques et des conventions renforçant la coopération internationale.
Hajar Toufik - 12 mai 2025Sahara : pourquoi le Maroc doit agir avant la fin du mandat de Trump ?
Politique - Pour le Sahara, l'heure n'est plus à la négociation, le contexte international offre une fenêtre d'opportunité inédite. Interview avec Pr. Nabil Adel.
Sabrina El Faiz - 24 avril 2025La réforme du Code pénal bloquée
Mohamed Laabi - 11 février 2020AMO : simplification en vue
Politique - Le Conseil de gouvernement marocain a adopté un nouveau projet de loi (n° 54.23) modifiant la loi n° 65.00 relative à l'AMO.
Ilyasse Rhamir - 7 novembre 2024