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Des suspects, dont un terroriste, arrêtés pour incitation à l’attroupement

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Alors que le confinement national est en place depuis quelques jours, la police judiciaire a procédé à l’arrestation de plusieurs individus. Ces derniers sont soupçonnés de désobéissance, d’incitation à l’attroupement et d’exposition de la vie de citoyens au danger. Les suspects, âgés de 22 à 49 ans, ont violé l’état d’urgence sanitaire en vigueur pour lutter contre la propagation du coronavirus. Deux d’entre eux ont des antécédents judiciaires.

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Ce lundi 23 mars à Fès, la police a arrêté cinq suspects pour avoir incité des personnes à participer à des manifestations, en violation de l’état d’urgence sanitaire en vigueur. Les suspects, âgés de 26 à 49 ans, sont actuellement en détention provisoire pour leur implication dans l’incitation à la désobéissance et l’exposition de la vie de citoyens au danger, en temps de confinement obligatoire pour lutter contre la propagation du coronavirus. Selon l’enquête préliminaire, l’un des prévenus avait été condamné dans le cadre de la loi antiterroriste, alors qu’un autre a des antécédents judiciaires pour des crimes de violence et d’atteinte aux personnes et aux biens.

Selon un communiqué de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN), de nouvelles arrestations ont également eu lieu dans la ville de Tétouan, où les services de sécurité ont intercepté deux suspects, âgés de 22 et 21 ans, pour entrave aux mesures de précaution des autorités locales. En outre, la police de Tanger avait arrêté, dimanche 22 mars, deux suspects âgés de 24 et 42 ans pour les mêmes faits.

Ces arrestations interviennent après que de nombreuses personnes sont sorties dans la rue pour manifester en dépit des mesures de sécurité édictées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire actuel. Ces faits se sont déroulés simultanément à Fès et à Tanger, ainsi qu’à Tétouan, à Salé et à Ksar El Kébir. La police enquête toujours pour trouver d’autres suspects impliqués dans ces incitations aux rassemblements.

Pour rappel, le Maroc a décrété l’état d’urgence le 20 mars afin de protéger les citoyens contre les infections et prévenir la propagation du coronavirus. Ce lundi, un comité du ministère de l’Intérieur au sein de la Chambre des représentants a adopté à l’unanimité le projet de décret-loi 2.20.292 pour pénaliser les contrevenants. Le projet de loi criminalise toutes les actions visant à compromettre l’état d’urgence du pays. Les accusés risquent une peine allant d’un à trois mois de prison ferme. Ils devraient également payer une amende allant de 300 à 1 300 dirhams s’ils sont reconnus coupables. Notons que l’état d’urgence sanitaire se poursuivra jusqu’au 20 avril au Maroc.

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