Ce lundi 9 mars, le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, a échappé à un attentat à la bombe, ont annoncé des médias d’État. «Le Premier ministre a été visé par une tentative d’assassinat», a annoncé la télévision locale. L’explosion est survenue lors du passage de son convoi près d’un pont de la capitale soudanaise, Khartoum, «à l’heure où il se rend habituellement à son bureau», écrit Sudan Tribune. «Une explosion s’est produite au passage de la voiture du Premier ministre Abdallah Hamdok, mais grâce à Dieu personne n’a été touché», a écrit son chef de cabinet, Ali Bakhit, sur son compte Facebook. Suite à cette attaque, Hamdok a été transporté dans un lieu sûr.
«Je veux rassurer le peuple soudanais que je suis sain et sauf», a écrit Hamdok sur Twitter. Ce dernier a été nommé à la tête du gouvernement de transition du Soudan en août dernier, quelques mois après le renversement du président de longue date Omar el-Bechir. Il a déclaré que l’attaque, orchestrée par les adversaires de la «Révolution», n’a servi qu’à «pousser davantage le régime de transition à poursuivre sa tâche». On ne sait pas encore qui a commis cet attentat, mais la situation politique au Soudan reste précaire après la transition politique de l’année dernière. Depuis lors, de nombreuses personnes autrefois puissantes, en particulier dans l’armée, ont été mises à l’écart.