Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Politique / L’ALE Maroc-Turquie ravive la tension entre le PJD et le RNI

L’ALE Maroc-Turquie ravive la tension entre le PJD et le RNI

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

L’accord de libre-échange (ALE) Maroc-Turquie divise les partis politiques. Alors que Moulay Hafid El Alamy, ministre de l’Industrie et du Commerce, dévoilait en début de semaine les raisons qui ont poussé le royaume à demander la révision de cet accord, le PJD qui noue des liens étroits avec l’AKP (parti du président Erdogan) a pris la défense de la Turquie. Le RNI est monté au créneau pour dénoncer la position «intolérable» du parti de la lampe.

Temps de lecture : 2 minutes

Rien ne va plus entre le PJD et le RNI. Les deux partis politiques sont en guerre au parlement. Le quotidien Al Akhbar affirme, dans son édition du jeudi 13 février, que certains propos de Moulay Hafid El Alamy (MHE), ministre de l’Industrie et du Commerce, sur l’Accord de libre échange (ALE) Maroc-Turquie ontdéplu aux députés PJDistes.

Selon Jeune Afrique, Le PJD(parti de la lampe) fait endosser la totale responsabilité du déficit engendré par cet accord au RNI, qui avait chapeauté la signature de l’ALE en 2004. Ce dernier estime que le défaut est à régler au niveau des entreprises marocaines, affirmant que tous les accords de libre-échange signés par le Maroc avec les pays étrangers ne sont pas équilibrés et déstabilisent la balance commerciale chaque année. La réplique du RNI n’a pas tardéestimant que les propos de Mustapha Ibrahimi, président du groupe parlementaire du PJD, sont intolérables et infondés. Le ministre a présenté tous les chiffres et les statistiques qui démontrent les dégâts économiques provoqués par cet accord. Mais les députés du PJD maintiennent leur position de défendre la Turquie au lieu de défendre l’économie nationale.

Lors d’une sortie médiatique, Haluk Dortluoglu, directeur financier de l’enseigne BIM a tenuà démentir les propos de MHE par rapport à la commercialisation de ses produits. Le ministre demandait à la Turquie de commercialiser au moins 50% de produits marocains dans ses locaux. La réponse du directeur financierne s’est pas fait attendre,déclarantque 85% des produits commercialisés par BIM sont achetés auprès de commerçants locaux. Ce jeudi, Le360 nous apprend que le ministère de la tutelle va ouvrir une enquête pour s’assurer de l’origine des produits proposés à la vente par le magasin BIM.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Sahara : «La France s’expose à être reléguée au rang de puissance du passé», Hafid Boutaleb

Depuis quelques années, entre le Maroc et la France, c’est parfois chaud, parfois froid. Au début de son premier mandat, Macron avait exprim…

Dialogue social : Aziz Akhannouch ouvre les discussions avec l’UMT

Ce mardi 26 mars à Rabat, une nouvelle phase du dialogue social a été lancée sous la présidence d'Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. L'é…

Expropriation : l’Algérie accuse le Maroc de manœuvres provocatrices

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch aurait franchi un pas audacieux susceptible d'intensifier les frictions diplomatiques avec l'Algéri…

Entretien : Nizar Berdai, l’homme qui fait résonner la voix de la jeunesse dans la politique

LeBrief : L'AMJP a-t-elle observé une évolution dans l'attitude des jeunes Marocains vis-à-vis de l'action politique depuis sa création ? Si…

Benkirane s’oppose fermement à la modernisation du Code de la famille

En utilisant une approche qui rappelle ses méthodes passées, Abdelilah Benkirane a invoqué l'autorité de la voix populaire, se positionnant …

Le parti de l’Istiqlal prépare son 18e congrès avec ambition

Samedi dernier à Bouznika, le Parti de l'Istiqlal (PI) a franchi une étape importante en validant la tenue de son 18e congrès national. Celu…

Asmaa Rhlalou : les dessous d’une démission

Depuis son installation en octobre 2021, la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a été à la tête d’une administration marquée par des défis et des…

Un nouveau chapitre franco-marocain ?

Dans une manœuvre diplomatique visant à dissiper les frictions entre la France et le Maroc, le président français Emmanuel Macron a conféré …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire