Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le sujet des délais de paiement est un casse-tête aussi bien pour les entreprises que pour les pouvoirs publics. Dans le contexte du lancement du nouveau dispositif de financement des très petites et moyennes entreprises (TPME) et desjeunes entrepreneurs, le délai de paiement revêt une importance stratégique. Les retards de paiements importantspeuvent provoquer uneffet domino sur l’ensemble de l’économie et mettre en péril nombre d’entreprises fragiles.
Mise en place de sanctions financières
Le quotidien Les Inspirations Éco de celundi nous apprend qu’un pas important a été franchi, lors de la 3e réunion de l’Observatoire des délais de paiement (ODP), co-présidé par le ministère de l’Économie et des Finances et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Lors de cette rencontre, tenuevendredi 7 février, Mohamed Benchaâboun, ministre des Finances, a déclaré qu’un système d’amendes a été mis en place pour sanctionner les entreprisesprésentant des délais de paiement au-delà des limites réglementaires.
De son côté, l’Économiste révèle que le produit de ces amendes sera dédié à l’appui des entreprises. Les sanctions devraient tomber d’ici fin mars. «Il s’avère nécessaire d’assortir la loi qui régit les délais de paiement, de sanctions sous forme d’amendes en vue de maîtriser ce fléau et améliorer le climat des affaires dans le pays», a précisé Benchaâboun. Et d’ajouter «qu’un groupe de travail a été constituéet devra livrer ses propositions d’ici fin mars». L’objectif de cette démarche est donc bien d’améliorer le climat des affaires et non pas d’instaurer une taxe grévant la compétitivité des entreprises.
Concernant les entreprises publiques, une réflexion a été lancée afin d’agir en amont du processus de facturation intervenant avant le dépôt de la facture, de manière à réduire les délais non apparents. Il est également prévu d’introduire progressivement le dépôt électronique des factures au niveau des établissements et des entreprises publiques. Rappelons que la situation semble s’améliorer à ce niveau avec l’instaurationde la publication des délais de paiement des établissements publics depuis le 31 octobre 2019.
Quant à la CGEM, elle a affirmé que la situation se complique d’année en année, faisant état d’une hausse du montant des créances inter-entreprises en 2019 : 423milliards de dirhams en 2019 contre 392 milliards de dirhams en 2018. Le patronat a précisé que 40% des défaillances d’entreprises sont liés aux retards de paiement qui représentent la première cause de mortalité des TPME.
Temps de lecture : 3 minutes
Croissance au Maroc : les prévisions optimistes de la BERDLe dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) décrit les dynamiques économiques des régions q… |
Banque mondiale : investissements de 117 millions de dollars dans les infrastructures privéesLa Banque mondiale a publié son rapport annuel pour l'année 2023 sur les investissements privés dans les infrastructures des pays à revenu f… |
Tourisme : la perspective d’une nouvelle année record se confirmeCette année, le Maroc s'apprête à battre un nouveau record touristique après celui de 2023, où 14,5 millions d'arrivées avaient été enregist… |
Maroc et cybersécurité : la quête d’une place de leader sur la scène internationaleEn 2024, la cybersécurité reste au cœur des préoccupations mondiales alors que l'environnement en ligne devient de plus en plus complexe et … |
Chômage au Maroc : des chiffres qui inquiètentLe Fonds monétaire international n’a pas fermé les yeux sur la situation du marché de l’emploi marocain. L’institution a d’ailleurs tiré la … |
Horizon 2030 : ces grands chantiers qui transformeront CasablancaCette dynamique de construction et de rénovation que connaît Casablanca n’est non seulement un moteur de modernisation, mais c’est surtout u… |
Gouvernement-syndicats : réforme fiscale et hausse des salairesL'accord conclu par le gouvernement lors de la session d'avril 2024 du dialogue social central a marqué une avancée dans l'amélioration des … |
Automobile : comment le Maroc met la gomme à l’exportLe Maroc a réellement pris un tournant historique. Son secteur automobile brille de mille feux. Surtout à l’export, où le pays se positionne… |