Après une décennie d’augmentation record de températures, l’année 2019 étant l’année de nombreux défis climatiques, l’année 2020 démarre sur la même tendance. Selon le bulletin du service européen sur le changement climatique, Copernicus, le mois de janvier 2020 a été le plus chaud jamais enregistré sur la planète, et devance légèrement celui de 2016. En ce premier mois de l’année, la température moyenne du globe a été de 0,77 °C, plus élevée que la moyenne pour un mois de janvier de la période de référence 1981-2010. Elle a également dépassé de 0,03 °C celle de janvier 2016, qui était jusque-là le plus chaud jamais enregistré. Le réchauffement est ainsi de 1,4 degré par rapport à l’ère préindustrielle. Selon le rapport, c’est le résultat d’une conjonction entre le changement climatique, un phénomène de fond causé par les humains, et les oscillations d’air froid, un phénomène naturel temporaire.
Le Maroc a subi en 2019 les importantes conséquences du changement climatique. Plusieurs inondations ont frappé les provinces du sud, entraînant un certain nombre de morts et de graves dommages matériels. Le royaume est toutefois connu pour être un leader régional dans la lutte contre les impacts du changement climatique, grâce à sa vision des énergies renouvelables. En 2008, le Maroc a lancé le Plan Maroc Vert, qui a pour objectif, entre autres, de réduire l’impact des effets de serre et de préserver les ressources naturelles du pays. En janvier 2020, le Maroc a en plus lancé le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027. Ce projet vise à lutter contre le stress hydrique dont souffre le royaume. En ce qui concerne les énergies renouvelables, le souverain a fixé un objectif ambitieux pour le Maroc : que d’ici 2030, 52 % de la capacité énergétique du pays soit issue des énergies renouvelables. Une nouvelle étude montre que le royaume pourrait effectivementêtre principalement alimentépar l’énergie renouvelable d’ici 2050.