Plan de paix : le Maroc réaffirme son soutien à la cause palestinienne
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Le plan de paix américain au Proche-Orient, dit « deal du siècle », continue à faire du bruit. Le samedi 1er février lors du Conseil de la Ligue Arabe qui s’est tenu au Caire, les pays participants, dont le Maroc, ont rejeté à l’unanimité l’initiative du président américain, Donald Trump, visant à mettre fin au conflit israélo-palestinien. Dénonçant que le plan de paix de Trump s’aligne avec les revendications de l’État Juif, les nations arabes ont historiquement fait du règlement de la question palestinienne la condition d’une normalisation avec Israël.
Ce mardi 4 février en soirée, le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani est revenu à ce sujet lors de sa communication téléphonique avec Ismaël Haniyeh, président du Bureau politique du mouvement palestinien Hamas, rapporte LeSiteInfo. Le Chef de l’Exécutif a profité de cette occasion pour réitérer la position intangible du roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, de soutenir la cause juste du peuple palestinien et de défendre Al-Qods Acharif, capitale d’un État palestinien indépendant. «Nous avons discuté de la nouvelle question palestinienne, en particulier de l’annonce du soi-disant accord du siècle, et nous nous accordons pour exprimer notre refus. [Haniyeh] a également salué le soutien du roi du Maroc au peuple palestinien», a écrit El Otmani sur Twitter après son échange avec Haniyeh, indique H24Info.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a déploré ce mardi 4 février à la deuxième Chambre les enchères politiques au nom de la question palestinienne, nous apprend Hespress FR. Il a affirmé que les positions du Maroc concernant le plan de paix américain «doivent être rationnelles et non par le biais de surenchères vides de sens comme certains pays l’ont fait». Et d’ajouter : «le Maroc prend comme base l’existence d’une initiative américaine», ajoutant que « toute initiative doit être positive, mais elle ne prive pas les droits légitimes des Palestiniens qui peuvent la rejeter». En outre, le ministre a expliqué que «le royaume apprécie les efforts de paix déployés par l’administration du président américain Donald Trump, après avoir noté que Washington parle pour la première fois d’une solution à deux États» et que «les Palestiniens ont le droit d’accepter ou de rejeter l’accord».
Par ailleurs, France24 rapporte que le Premier ministre israélien poursuit sa stratégie diplomatique en Afrique afin de normaliser les relations de son pays avec le continent. Dans ce cadre Benjamin Netanyahou a rencontré ce lundi 3 févrieren Ouganda le chef du Conseil souverain soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhane.«J’ai rencontré à Entebbe le président du Conseil souverain du Soudan… et nous avons convenu d’entamer une coopération qui normalisera les relations entre les deux pays», a affirmé sur Twitter Netanyahu, àl’issue desa cinquième visite en Afrique depuis environ trois ans et demi. Cette réunion soudano-israélienne a pour le moins qu’on puisse dire irrité le gouvernement palestinien. «Cette rencontre est un coup de couteau dans le dos du peuple palestinien… au moment où l’administration du Président Donald Trump et le Premier ministre israélien Netanyahu tentent de détruire la cause palestinienne», a dénoncé Saëb Erekat, négociateur en chef et secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Enfin, rappelons que depuis la révélation le 28 janvier du « deal du siècle »proposé par l’administration Trump, le président palestinien, Mahmoud Abbas a décidé de rompre toutes ses relations avec les États-Unis et Israël. «Je n’accepterai jamais cette solution américaine, largement alignée sur les exigences d’Israël.Je ne veux pas que l’on se souvienne de moi comme celui qui a vendu Jérusalem», a-t-il martelé dans un discours relayé par Le Monde. Selon Al Jazeera, c’est le même argument que le défunt leader palestinien, Yasser Arafat, avait avancé pour justifier le rejet des diktats américains et israéliens au sommet de Camp David en 2000.
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