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Amnesty : Ankara force les Syriens à rejoindre la « zone de sécurité »

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Dans un rapport publié ce vendredi 25 octobre, Amnesty International dénonce que la Turquie force les réfugiés syriens à se rendre dans une région proche de la frontière où elle compte créer une « zone de sécurité ». Cela, alors même que son conflit avec les Kurdes n’a pas encore pris fin.

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Amnesty International a indiqué que les réfugiés avec lesquels elle s’était entretenue se sont plaints d’avoir été menacés ou forcés physiquement par la police turque à signer des documents attestant qu’ils sont retournés volontairement en Syrie. « En réalité, la Turquie a mis la vie des réfugiés syriens en grand danger en les forçant à retourner dans une zone de guerre», a déclaré le groupe britannique de défense des droits de l’homme. Selonles entretiensmenés entre juillet et octobre par l’organisme, le nombre de rapatriements forcés au cours de ces derniers mois avoisine les centaines.

La Turquie accueille actuellement 3,6 millions réfugiés qui ont fui la guerre. Toutefois, l’opinion publique turque devient de plus en plus agressive à leur égard. Ankara espère réinstaller jusqu’à deux millions de personnes dans la zone de sécurité qui sera reconstruite dans le nord-est de la Syrie. Elleaffirme que plus de 350 000 Syriens sont déjà rentrés volontairement dans leur pays.

Par ailleurs, la Turquie n’a pas encore réagi face au rapport d’Amnesty International, mais elle a déjà nié avoir renvoyé des Syriens chez eux contre leur gré. Notons qu’un accord convenu cette semaine entre la Turquie et la Russie prévoit le retrait des combattants kurdes syriens du YPG d’une bande de 30 km le long de la frontière turque et l’aménagement de cette région pour les réfugiés qui souhaitent retourner « de manière sûre et volontaire » chez eux. En outre, quelque 300 militaires russes sont arrivés en Syrie pour patrouiller à la frontière syro-turque, a déclaré vendredi le ministère de la Défense. Les unités russes, qui arrivent de Tchétchénie, veilleront à assurer la sécurité de la population et à aider les forces kurdes à se retirer de la « zone de sécurité », a indiqué Moscou.

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