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L’Arabie saoudite a décapité, mardi 23 avril, 37 citoyens saoudiens chiites, lors d’une exécution massive pour des crimes présumés liés au terrorisme. Il a également exposé publiquement sur un poteau, le cadavre et la tête décapitée d’un extrémiste sunnite condamné à mort, afin de menacer et d’avertir les personnes qui partagent les mêmes visions que lui.
Ces exécutions sont susceptibles d’accentuer les tensions régionales entre l’Arabie saoudite et l’Iran.
Le dissident saoudien Ali Al-Ahmed, qui dirige l’Institut du Golfe à Washington, a identifié 34 des personnes exécutées comme chiites sur la base des noms dévoilés par le ministère de l’Intérieur. « C’est la plus grande exécution massive de chiites de l’histoire du royaume », déclare-t-il.
Amnesty International a confirmé que la majorité des personnes exécutées étaient des hommes chiites. Le groupe de défense des droits de l’homme a déclaré que les accusés avaient été condamnés suite à de » faux procès » qui reposaient sur des aveux extorqués par la torture.
C’est le plus grand nombre d’exécutions en une seule journée que l’Arabie saoudite a connu depuis le 2 janvier 2016. Date à laquelle le royaume avait exécuté 47 personnes pour crimes terroristes, soit la plus importante exécution massive perpétrée par les autorités saoudiennes depuis 1980.
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