La DGSN crée des unités dédiées aux femmes victimes de violences

A
A
A
A
Ces unités, qui feront partie des administrations de la DGSN, s’efforceront de fournir une assistance psychologique aux victimes. Cette mesure a été annoncée le jeudi 26 septembre à l’Institut de la Police Royale de Kenitra. L’organisme de sécurité marocain a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi 103-13 contre la discrimination sexuelle.
Cette mesure, indique la MAP, vise à « tirer parti du succès des unités d’accueil créées en 2007 au niveau des services de police judiciaire pour accompagner les Marocaines brutalisées ». La DGSN a présenté ses nouvelles unités de soutien lors d’une « journée d’étude » parrainée par le Canada, sur la coordination intersectorielle des soins aux femmes et aux victimes de violence. « L’étude a été marquée par la présentation des nouvelles dispositions de la loi 103-13 ainsi que par la mise en place de cellules de soutien dédiées aux femmes et aux filles victimes de violence », a indiqué la MAP.
Le Maroc a promulgué la loi 103-13 en septembre 2018 pour criminaliser le harcèlement sexuel, les agressions dans les espaces publics et la cybercriminalité. Les féministes et les militantes soutiennent depuis longtemps que cette loi comporte des lacunes.
Face à l’augmentation des signalements de viols et de violences contre les femmes, le gouvernement marocain a exhorté ces dernières à se manifester et à dénoncer ces crimes.
Par ailleurs, en juillet, la ministre marocaine de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, Bassima Hakkawi, a dévoilé une étude menée par le gouvernement, selon laquelle 93,4 % des victimes de violences sexuelles ne se tournent pas vers les autorités. Les données recueillies entre janvier et mars 2019 ont démontré que 54,4 % des femmes avaient subi des abus sexistes. L’enquête a également indiqué que les femmes âgées de 25 à 29 ans sont les plus souvent exposées à ce genre de brutalités et que 12,4 % d’entre elles ont été victimes d’agressions sexuelles dans des lieux publics au cours des douze derniers mois.
Société - Découvrez la nouvelle plateforme pour le suivi des décès maternels, lancée par le ministère de la Santé à Rabat.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Politique - Le Procureur général du Roi présente des changements clés pour les parquets du Royaume. Découvrez les implications essentielles.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La coordination syndicale du secteur de la santé refuse toute rencontre avec le ministère tant qu’un calendrier précis n’est pas fixé pour valider les décrets liés à l’accord du 23 juillet 2025.
Ilyasse Rhamir - 19 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025