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Poursuivie avec son compagnon pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », la journaliste Hajar Raïssouni est toujours en détention. Le Tribunal de Première instance de Rabatprésentera le jeudi 19 septembre sa décision quant à la nouvelle demande de remise en liberté formuléepar la défense.
Lors de l’audience du 16 septembre, les avocats ont contesté le flagrant délit. « Il n’existe aucun procès-verbal dans lequel Hajar Raïssouni reconnaît l’avortement. Seul un PV de la Police judiciaire qu’elle a refusé de signer parle d’avortement. Il ne peut donc être pris en considération », a plaidé Me Nouidi.
La défense a également demandé l’annulation de toutes les poursuites et la libération de Raïssouni ainsi que des quatre autres prévenus, notamment son fiancé, le médecin accusé d’avoir pratiqué l’avortement, sa secrétaire et son assistant-infirmier.
Le procès reprendra le 23 septembre pour examiner l’implication de chacun des prévenus dans cette affaire. Les avocats de Raissouni ont plaidé le non-respect de la procédure pénale au cours de son arrestation, le 31 août.
Entre-temps, ce dossier attise des débats populaires concernant la violation de la vie privée, les libertés des femmes, le droit à l’avortement et bien d’autres sujets très controversés dans la société marocaine.
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