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Sur un total de 97 candidats aspirant à la présidence du pays, la commission électorale tunisienne a approuvé la candidature de 26 candidats, dont deux femmes.
Dans un communiqué publié mercredi, l’organe a déclaré que les 71 candidats à la présidence dont la candidature avait été rejetée pouvaient faire appel, la liste finale devant être publiée avant la fin du mois d’août.
« Soixante et onze déclarations de candidature ont été rejetées, dont 51 pour manque de parrainage et de garantie des dépôts et 14 pour manque d’approbation », a déclaré Nabil Baffoun, président de la commission, lors d’une conférence de presse.
Le vote a été avancé de novembre au 15 septembre à la suite du décès, le mois dernier, de Beji Caid Essebsi, 92 ans, premier président démocratiquement élu en Tunisie après le soulèvement populaire de 2011. Ce sera la troisième élection libre en Tunisie depuis lors.
Le pays a été l’étincelle des révoltes du printemps arabe qui ont renversé un certain nombre de gouvernements autoritaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Parmi les candidats retenus pour la course à la présidence figurent le Premier ministre Youssef Chahed, l’ancien Premier ministre Mehdi Jomaa, le vice-président du parti islamiste modéré Ennahda, Abdel Fattah Mourou, et le ministre de la Défense Abdelkarim Zbidi.
L’ancien président Moncef Marzouki et Nabil Karoui, homme d’affaires et propriétaire de la chaîne privée Nessma TV, participeront également à la course.
Les deux candidates retenues sont Salma Loumi, ancienne ministre du Tourisme, et Abir Moussi, fervente partisane du dirigeant de longue date Zine El Abidine Ben Ali qui a été renversé lors du soulèvement de 2011.
Parmi les candidats rejetés figurait Mounir Baatour, un avocat ouvertement homosexuel dont la candidature a été dénoncée par 18 associations militant pour les droits des LGBTQ qui ont déclaré qu’il ne les représentait pas.
La commission électorale a déclaré qu’elle l’avait exclu parce qu’il n’avait pas recueilli les 10 000 signatures requises.
Le président tunisien contrôle les politiques étrangère et de défense, aux côtés d’un Premier ministre choisi par le Parlement, pour gérer les affaires intérieures.
La Tunisie a été saluée comme un cas rare de transition démocratique après les révoltes du printemps arabe, mais reste confrontée à plusieurs défis économiques et sécuritaires.
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