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Le premier président tunisien élu démocratiquement est décédé à l’âge de 92 ans, ravivant les craintes d’un vide politique avant les élections prévues en novembre.
Beji Caid Essebsi, qui a été transporté dans un état critique à l’hôpital à la fin du mois de juin, est retourné aux soins intensifs tôt ce jeudi. Son décès a été annoncé par son bureau.
Essebsi, qui était l’aîné des chefs d’État après la reine Elizabeth II, est apparu faible ce lundi, lors d’une réunion au ministère de la Défense.
Depuis son admission à l’hôpital le mois dernier, les politiciens et les utilisateurs des réseaux sociaux réclamaient une plus grande transparence au sujet de la santé du président, craignant pour la stabilité de l’État.
Essebsi est arrivé au pouvoir en 2014, trois ans après le soulèvement du printemps arabe qui a renversé le despote de longue date Zine Al-Abidine Ben Ali et déclenché des révoltes dans plusieurs pays arabes.
Politicien chevronné, Essebsi a été le conseiller de Habib Bourguiba, l’architecte de l’indépendance de la Tunisie de la colonisation française, occupant des postes clés sous sa direction, puis sous celle de Ben Ali.
Au fil des ans, Essebsi a été directeur général de la police nationale et ministre de l’Intérieur. Il a ensuite occupé le fauteuil de ministre de la Défense avant de devenir ambassadeur en France. Il est devenu Premier ministre après le soulèvement de 2011 et a organisé des élections législatives plus tard dans l’année.
Essebsi est le fondateur et président du parti laïc Nidaa Tounes (Appel de Tunis).
En avril dernier, il a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de se présenter à la réélection dans les bureaux de vote cette année afin de céder la place à un candidat plus jeune. Les élections présidentielles sont prévues pour le 17 novembre, après les élections législatives du 6 octobre.
Essebsi n’avait ni rejeté ni promulgué le code électoral modifié que le Parlement avait adopté en juin et qui exclurait du scrutin plusieurs prétendants au pouvoir.
Ces restrictions excluraient la candidature de Nabil Karoui, accusé ce mois-ci de blanchiment d’argent. Le magnat des médias a formé un parti politique et a exprimé son intention de se présenter aux élections.
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