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Du nouveau dans les affaires liées au scandale »sexe contre bonnes notes ». Deux professeurs d’université ont écopérespectivement d’un an et de 18 mois de prison ferme pour « harcèlement sexuel » contre des étudiantes. Deux autres universitaires, poursuivis pour la même charge, ont pour leur part été relaxés par le tribunal de première instance de Settat (centre-ouest). SelonAïcha El Guella, une avocate de la partie civile, «c’est un jugement clément pour des affaires d’abus sexuel. Mais l’essentiel, c’est que deux accusés soient condamnés à de la prison ferme».
Lire aussi :Sexe contre bonnes notes : deux ans de prison pour un professeur de l’université de Settat
Les quatre prévenus, enseignant à l’université Hassan 1er de Settat, étaient poursuivis notamment pour « incitation à la débauche », « discrimination fondée sur le genre » ou encore « recours à la violence contre des femmes », rapporte l’AFP.La même source précise aussi queles deux étudiantes, qui s’étaient constituées partie civile, vont de leur côté obtenir chacune des dommages-intérêts de 60.000 DH.
Par ailleurs, la peine de deux ans de prison ferme, prononcée à l’encontre d’un autre professeur de l’université Hassan 1er, a été confirmée ce lundi par la cour d’appel de Settat. Ce dernier était poursuivi pour »attentat à la pudeur avec violence » dans le cadre de cettemême affaire, indique Aïcha El Guella.
Pour rappel, ce scandale qui a secoué l’institution académique au Maroc a éclaté à la fin de 2021, après la publication sur les réseaux sociaux de messages à caractère sexuel échangés entre un des professeurs incriminés et ses étudiantes. Cette affaire a par la suite motivé plusieurs autres étudiantes de différents établissements universitaires à dénoncer les professeurs qui les harcèlent. Un professeur à Tanger a été d’ailleurs condamné en février dernier à un an de prison ferme pour « harcèlement sexuel » contre une étudiante.
Lire aussi :Sexe contre bonnes notes : à Tanger, un prof condamné à un an de prison ferme
Grâce à une mobilisation active sur les réseaux sociaux, l’omerta sur le chantage sexuel en milieu universitaire a été brisée. Et, depuis, plusieurs universités ont mis en place des numéros gratuits d’aide aux victimes et constitué des cellules de veille.
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