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Casablanca : bientôt 5 stations de traitement des eaux usées

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Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a adressé une circulairele 17 février dernier, aux walis et gouverneurs des régions et provinces du Royaume concernant la mise en place de plusieurs actions visant à rationaliser l’utilisation de l’eau potable. Ces mesures interviennent alors quele Maroc est confronté à une situation hydrique critique au niveau de ses bassins hydrauliques. Il s’agit, entre autres, de mettre fin à l’arrosage des espaces verts à partir d’eaux potables,de surface et souterraines, ainsi que d’interdire le lavage des voies et places publiques à partir des eaux conventionnelles.

Afin de protéger Casablanca d’une pénurie d’eau, un projet de construction de cinq stations de traitement et d’épuration des eaux grises est en cours,rapporte H24Info, en citantAhmed Afilal El Alami Idrissi, 6e vice-président au Conseil de la Ville de Casablanca. Ces chantiers visent à préserver «les ressources hydriques et à utiliser ces eaux usées domestiques faiblement polluées pour l’arrosage des espaces verts et des golfs au niveau des communes de Casablanca et Mohammedia». Selon le responsable,«c’est une proposition qu’on a faite avant la circulaire du ministère de l’Intérieur, car on a constaté que la facture Lydec concernant l’arrosage des espaces verts est très exagérée. On paye beaucoup pour les espaces verts alors qu’on pourrait économiser cette eau».

Les cinq stations en question seront réparties sur les zones d’Al Hank, deCasa Finance City, de Sidi Moumen/Bernoussi, duCentre ville (pour les parcs de la Ligue Arabe et Murdoch) et deBen M’Sik/Sidi Othman, indique Ahmed Afilal El Alami Idrissi. Ce dernier souligne que les études nécessaires ont déjàété finalisées pour la réalisation de ces projets, qui sont désormais en train de passer au stade final. «L’appel d’offres sera lancé incessamment pour ce projet d’une valeur de 189 MDH qui doit être livré en 2023», précise-t-il. Après traitement, l’eau sera collectée des stations puis transférée vers les espaces verts concernés par six dessertes d’une capacité nominale de 1.314 mètres cubes par jour chacune.

Enfin,en plus du projet d’épuration des eaux usées, des sources naturelles à Aïn Sebaa et à Aïn Hassani vont être récupérées, certaines étant condamnées à cause des travaux urbains. Ahmed Afilal El Alami Idrissi explique que la métropole dispose de plusieurs sources naturelles, qui ont fait l’objet de «la dernière réunion entre la maire de la ville et le gouverneur de Aïn Sebaa, car dans cet arrondissement, il y a sept sources qu’on pourrait utiliser, plutôt que les laisser partir vers la mer, en eau potable ou pour l’arrosage public».

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