Enseignement : enfin un accord entre les syndicats et le gouvernement
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Après près de 100 jours à la tête du gouvernement, Aziz Akhannouch a accepté de s’ouvrir sur le dialogue social. Le Chef du gouvernement, accompagné de Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, ont rencontré mardi les cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs du pays. Au terme de cette réunion, une convention a été signée. Elle prévoit un certain nombre de procédures liées à un ensemble de dossiers sur la table du dialogue. Parmi ces dossiers, la révision du statut actuel des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale et la création d’un statut motivant et unifié qui englobe l’ensemble des catégories du système éducatif courant 2022.
Le gouvernement s’est ensuite engagé à régler un ensemble de dossiers de revendications prioritaires relatifs aux cadres administratifs, aux conseillers en orientation et planification pédagogiques, aux enseignants du primaire et du collège affectés hors de leur corps d’origine, au personnel enseignant ayant obtenu des diplômes supérieurs, ainsi que ceux titulaires d’un doctorat.
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La réunion a connu également la programmation d’autres dossiers de revendications déposés par les cinq syndicats les plus représentatifs du pays et la poursuite du dialogue sur le dossier des enseignants contractuels des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF). Rappelons que, sur ce dernier point, le ministère a déjà mené plusieurs améliorations du statut actuel de ces cadres-enseignants, notamment en ce qui concerne leur retraite, les mouvements inter-régions et les titularisations.
Un accord applaudi par les syndicats
Cette action gouvernementale a été majoritairement saluée par les différentes centrales syndicales présentes. Sadiq Raghawi, secrétaire général de l’Union nationale de l’éducation à la Fédération démocratique du travail (FDT), a déclaré que l’accord constitue une porte d’entrée pour résoudre un ensemble de dossiers qui étaient «considérés comme un dilemme». Même son de cloche du côté de Miloud Maasid, secrétaire national de la Fédération nationale de l’éducation, affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT), qui indique que le consensus entre les deux parties établira la confiance et réglera un ensemble de questions en suspens.
Pour sa part, Abdelghani Erraki, secrétaire général de l’Union nationale de l’éducation, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT) a souligné la nécessité d’orienter et de clore le dossier du statut actuel des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale lors de l’année en cours, «par souci d’équité envers les employés de l’éducation».
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Enfin, Youssef Allakouch, secrétaire général de la Fédération libre d’éducation, affiliée à l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), a relevé que la réunion a constitué une occasion d’initier des ateliers liés à la réforme de l’éducation et de réfléchir à une vision d’avenir pour la pérennisation de cette réforme et le renforcement de la confiance entre les hommes et femmes de l’éducation, d’une part, et le ministère, de l’autre.
Pour sa part, le gouvernement a exprimé son espoir de voir cet accord ouvrir de nouvelles perspectives et de contribuer aux chantiers de promotion d’une école publique de qualité, qui garantit l’ascension sociale et l’égalité des chances, et qui favorise la formation et la qualification des apprenantes et apprenants.
Une autre réunion devrait être tenue le 31 janvier courant. Elle devrait aborder les autres dossiers chauds notamment ceux des cadres des académies, des professeurs agrégés, et des enseignants du primaire et du collège privés du droit à la promotion hors échelle.
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