14 août 1979 : 44 ans après, Oued Eddahab vit au rythme d’une dynamique soutenue

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Ce lundi 14 août marque le 44ᵉ anniversaire de la récupération de la province d’Oued Eddahab, dernier territoire à retourner à la mère Patrie. Ce moment historique, résultat d’une lutte de longue haleine engagée sur plusieurs décennies par le Maroc pour parachever son indépendance et son intégrité territoriale, a été marqué par le serment d’allégeance prêté par les oulémas, les notables et les chefs de tribus de la province à Feu le roi Hassan II. Par cet acte solennel, et hautement patriotique, les habitants d’Oued Eddahab ont réaffirmé leurs liens d’attachement indéfectible au trône Alaouite et signifié qu’ils ne braderaient jamais leur identité marocaine. Celle qui est attachée à la Patrie et à son intégrité territoriale sacrée de Tanger à Lagouira, en dépit des manœuvres des adversaires.
La célébration de cet anniversaire est une occasion de se remémorer la haute portée de cet évènement qui incarne la mobilisation constante des provinces du Sud pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume. Une mobilisation qui s’est manifestée lors de la récupération de la ville de Tarfaya le 15 avril 1958, puis de Sidi Ifni le 30 juin 1969 et des autres parties du Sahara marocain grâce à l’épopée de la Marche Verte le 6 novembre 1975, note un communiqué du Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération (HCAR).
Et le 14 août 1979, Feu le roi Hassan II avait procédé à la distribution d’armes aux représentants des tribus. Un geste fort et symbolique de la poursuite de la lutte pour la défense de l’intégrité territoriale et l’instauration de la sécurité dans les provinces récupérées.
Plusieurs projets structurants
Dans son communiqué, le HCAR a affirmé que la célébration de cet anniversaire est l’occasion de mettre en avant les nombreux projets et programmes de développement lancés depuis l’indépendance du Royaume, en vue de promouvoir l’économie nationale et mettre en place une société basée sur les principes de solidarité et d’équité sociale et territoriale, tout en préservant l’intégrité territoriale du Royaume. 44 ans après la récupération de la province, les efforts de développement se sont, en effet, poursuivis dans cette partie chère du territoire marocain, en vue de l’ériger en un véritable pôle économique.
Car, persévérant sur la voie tracée par son prédécesseur, le roi Mohammed VI a toujours accordé un intérêt particulier aux provinces du Sud. Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé le Souverain à Laâyoune en 2015, à l’occasion du 40ᵉ anniversaire de la Marche verte, a ainsi posé les jalons du processus de développement, visant à renforcer les différents aspects liés aux volets sociaux, économiques, culturels et environnementaux.
Aujourd’hui, la province d’Oued Eddahab «peut se vanter d’avoir enregistré un saut qualitatif dans les domaines économique, urbanistique et social, étant donné qu’elle fait désormais partie des pôles d’investissements tant nationaux qu’étrangers, en particulier dans les domaines de la pêche maritime, de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme et des énergies renouvelables», précise la même source.
La province est devenue, en réalité, une plateforme d’investissement, indique le Haut-Commissariat. Une notoriété que la région a pu achever grâce à ses avantages fiscaux, ses potentialités économiques, ses atouts naturels et sa position géographique stratégique, en plus de ses ressources humaines qualifiées grâce à la mise en place d’instituts et d’écoles spécialisés visant à répondre aux besoins du marché du travail.
De plus, la région compte trois zones industrielles à savoir « la zone industrielle portuaire », « la zone industrielle Assalam » et « la zone industrielle Al Massira », en plus d’unités économiques spécialisées notamment dans l’industrie alimentaire, les matériaux de construction et les chantiers navals de construction des barques, cite la même source.
Quatre décennies après sa libération, la province d’Oued Eddahab à l’image des provinces et régions du Sud marocain, vit, en effet, au rythme d’une dynamique soutenue. Le Royaume a depuis œuvré à la promotion économique et sociale de ses provinces du Sud, en vue de les intégrer dans le processus du développement global et durable. De grands chantiers y ont été lancés afin de mettre en œuvre des projets et programmes d’investissement et de développement aux niveaux économique, social, urbain, culturel et humain, en vue d’asseoir une économie régionale résiliente, pourvoyeuse de richesses et d’emplois.
En ce sens, une série de projets structurants multisectoriels ont été lancés dans la région, en l’occurrence le mégaprojet du port de Dakhla Atlantique, la voie express Tiznit-Dakhla, le projet West Africa Free Zone et le projet d’irrigation de 5.000 Ha par dessalement de l’eau de mer, ainsi que de projets liés aux énergies renouvelables, liste le HCAR.
Raviver l’esprit patriotique
Ce grand événement revêt de profondes significations, dans la mesure où le HCAR veille à transmettre ces enseignements aux générations montantes et futures, le but étant de raviver davantage l’esprit national et de consolider leur attachement à l’identité et aux constantes enracinées de la Nation.
À cet égard, la Délégation régionale du Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération à Dakhla-Oued Eddahab, a concocté un programme riche et varié, portant sur un meeting au siège de la wilaya, au cours duquel des hommages seront rendus aux membres de la famille de la résistance, en plus de la distribution d’aides financières et sociales à plusieurs familles d’anciens résistants et membres de l’armée de libération.
Par ailleurs, les Délégations régionales et provinciales ainsi que les bureaux locaux du HCAR ont élaboré de concert avec le réseau d’espaces dédiés à la mémoire historique de la résistance et de la libération, une série d’activités éducatives, culturelles et de communication, du 14 au 31 août, qui coïncide avec la célébration du 70ᵉ anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.
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