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Le gouvernement américain a fait appel ce mercredi de la décision d’une juge britannique de bloquer l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Washington cherche à ramener ce dernier aux États-Unis pour qu’il y soit jugé pour la publication de secrets militaires.
C’est la juge britannique Vanessa Baraitser qui s’est prononcée contre l’extradition en janvier dernier, après avoir estimé qu’il n’était pas certain que les États-Unis soient en mesure d’assurer la sécurité d’Assange dans leur système pénitentiaire, réputé pour ses «conditions difficiles». Elle a rejeté le témoignage des experts américains qui ont assuré que ce dernier sera protégé contre l’automutilation, soulignant que d’autres personnes, comme le financier américainJeffrey Epstein, avaient réussi à se suicider pendant leur détention.
En réponse, Washington a exprimé son «extrême déception» à la suite de la décision de Baraitser, affirmantqu’ellea sous-estiméet marginalisé les témoignages de ses experts. Les États-Unis ont en outre précisé que la juge en question avait été «manipulée» par le psychiatre d’Assange, Michael Kopelman, qui, selon eux, a dissimulé des informations importantes sur son patient, notamment le fait qu’il avait des enfants.
Le gouvernement américain demande désormais à la Haute Cour du Royaume-Uni d’annuler le jugement au cours de cette nouvelle audience de deux jours.
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