Scepticisme quant à la réussite de « L’Accord du Siècle » américain
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Cette rencontre internationale de deux jours, dirigée par Jared Kushner, gendre de Trump, a été présentée comme la première phase du plan politique général de Washington pour résoudre le conflit israélo-palestinien, qui sera dévoilé ultérieurement.
Mais ni le gouvernement israélien ni le gouvernement palestinien n’assisteront au lever de rideau à Manama, la capitale du Bahreïn.
On examinera de près si des participants comme l’Arabie saoudite et d’autres pays riches du Golfe sont enclins à investir dans un plan américain qui a déjà suscité de vives critiques de la part des Palestiniens et de nombreux autres pays du monde arabe.
Bien que l’événement se concentre sur l’économie, les États arabes du Golfe espèrent qu’il sera également une occasion de manifester leur solidarité avec l’administration Trumpsur quant à sa position contre l’Iran, a déclaré un haut diplomate de la région. Trump a imposé lundi des sanctions à Ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême de l’Iran, ainsi qu’à d’autres responsables après que l’Iran a abattu un drone américain la semaine dernière.
Dans le cadre du plan Kushner, les pays donateurs et les investisseurs verseraient environ 50 milliards de dollars au profit de la région, dont 28 milliards seront destinés aux territoires palestiniens — la Cisjordanie et la bande de Gaza occupés par Israël — ainsi que 7,5 milliards à la Jordanie, 9 milliards à l’Égypte et 6 milliards au Liban.
La paix au service de la prospérité
Les chances de réussite du plan américain sont très faibles. L’équipe de Trump admet que le plan économique — baptisé « La paix au service de la prospérité » — ne sera mis en œuvre que si une solution politique est apportée à un des conflits les plus épineux de la planète.
Une telle solution devrait régler des problèmes de longue date tels que le statut de Jérusalem, les frontières convenues d’un commun accord, la satisfaction des préoccupations d’Israël en matière de sécurité et des revendications palestiniennes concernant son indépendance, le sort des colonies israéliennes et la présence militaire dans le territoire palestinien où Israël veut ériger son État.
Dans une interview accordée à Al Jazeera ce mardi, Kushner a offert un rare aperçu des perspectives politiques du plan, affirmant que le traité ne serait pas conforme à l’Initiative de paix arabe, un consensus lancé par des pays arabes en 2002.
L’Initiative de paix arabe appelle à la création d’un État palestinien le long des frontières qui datent d’avant la prise du territoire par Israël lors de la guerre du Moyen-Orient en 1967, ainsi qu’à une capitale à Jérusalem-Est et au droit au retour des réfugiés. Des points qu’Israël a catégoriquement rejetés.
La question qui se pose maintenant est de savoir si l’équipe de Trump envisage d’abandonner la «solution de deux États», qui implique la création d’un État palestinien indépendant vivant côte à côte avec Israël.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, un proche allié de Trump, a ses propres problèmes intérieurs et fait face à des élections et à d’éventuelles accusations de corruption. Il rejette catégoriquement toutes les allégations.
« Nous prendrons en compte la proposition américaine, nous l’évaluerons avec équité et ouverture », a déclaré Netanyahou dimanche. Aucun ministre israélien ne sera présent, mais une délégation commerciale israélienne est attendue.
Les dirigeants palestiniens ont boycotté l’atelier et refusent de s’engager avec la Maison-Blanche — l’accusant de partialité pro-israélienne après certaines démarches de Trump. Kushner a annoncé à Reuters que «quelques» hommes d’affaires palestiniens seraient présents.
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Rédaction LeBrief - 22 août 2023