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La 17e édition de l’African Lion 2021 promet d’être riche en enseignements. Cet événement, qui a démarré aujourd’hui dans la ville d’Agadir, se poursuivra jusqu’au 18 juin courant et connaitra la participation de plusieurs grandes nations militaires mondiales (les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Brésil, le Canada, les Pays-Bas, l’Italie… etc.). L’objectif étant de partager les expériences et perfectionner les tactiques dans plusieurs secteurs d’activité. Dans un communiqué publié samedi dernier, l’État-major des Forces armées royales (FAR) a indiqué que ces exercices se dérouleront dans les régions d’Agadir, Tifnit, Tan Tan, Mahbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra.
Ilsseront environ près de 8.000 soldatsprovenant de neuf pays. Une artillerie lourde sera présente notamment du côté du Maroc et des États-Unis (21 avions militaires,plus de 100 véhicules blindés, deux bateaux… etc.). L’African Lion est considéré comme le plus grand exercice de manœuvres de guerre sur le continent africain. Hormis les participants, 21 pays seront présents en tant qu’observateurs. La plupart de ces derniers viennent de pays africains, mais il y en aura également d’autres venant de pays européens comme le Portugal, le Danemark, Malte, la Norvège et la Pologne.
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Contacté par LeBrief, le colonel Hassan Saoud, consultant en stratégie et directeur de Securi-consulting, souligne que «les manœuvres combinées terre-air-mer ont plusieurs objectifs à savoir la lutte contre le terrorisme, la sécurité maritime, la cyber défense, mais aussi des missions de décontamination et humanitaires, ce qui en fait des manœuvres à caractère pluridisciplinaire». Il ajoute que «le Maroc et les USA sont l’épine dorsale de ce dispositif important qui permet au Maroc d’augmenter son opérationnalité, son expertise et son expérience déjà importante dans ces domaines et de s’insérer dans n’importe quelle manœuvre combinée à caractère multinational et dans tous les terrains d’opérations».
En effet, parallèlement aux activités militaires, l’African Lion 2021 réserve des activités à vocation humanitaire, un hôpital médicochirurgical de campagne sera déployé au niveau d’Amlen (Tafraout) où des prestations médicales et chirurgicales vont être dispensées au profit des populations locales de la région, par des équipes médicales constituées de médecins et d’infirmiers des Forces armées royales et de l’armée américaine.
L’Espagne absente
L’Espagne ne prendra pas part à cet exercice cette année. C’est bien la première fois que l’Espagne manque à l’appel puisqu’elle avait participé aux 16 éditions précédentes. Le ministère espagnol n’a même pas envoyé d’observateurs.
Les raisons divergent sur les raisons de cette absence. Le ministère de la Défense a souligné avoir décliné l’invitation, affirmant que les ajustements budgétaires l’obligent à donner la priorité aux autres exercices auxquels il participe. D’un autre côté, le journal espagnol El Paisavait rapporté qu’«envoyer des soldats à ces exercices signifierait légitimer la présence marocaine au Sahara45 ans après le départ des dernières troupes espagnoles de l’ancienne colonie».
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En parallèle, d’autres sources médiatiques indiquent que c’est plutôt l’organisateur américain qui n’a pas invité l’Espagne à ces exercices, en raison de la tension qui lie les deux pays depuis l’accueil en avril dernier du chef du Polisario, Brahim Ghali, sur le territoire espagnol pour des soins médicaux.À l’heure actuelle, nul ne connait les véritables raisons de l’absence de l’Espagne de cet événement. La seule certitude est que notre voisin de l’autre côté de la Méditerranée sera bel et bien absent cette année.
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