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Entre 2011 et 2021, le Groupe de la Banque mondiale a injecté 11,2 milliards de dollars (MM$) dans l’économie marocaine, visant à propulser le développement du pays à travers divers secteurs clés. Cet engagement financier considérable a été révélé dans un rapport d’évaluation par le Groupe d’évaluation indépendant (IEG) de la Banque mondiale, soulignant l’impact positif de ces investissements sur le développement du Maroc.
Le rapport intitulé «L’engagement du Groupe de la Banque mondiale au Maroc 2011-2021» a été présenté lors d’un webinaire, mettant en lumière la stratégie du Groupe visant à encourager une croissance économique tirée par le secteur privé, le développement du capital humain, la résilience face au changement climatique, et l’amélioration de la gouvernance au Maroc.
Une analyse approfondie par l’IEG a identifié quatre obstacles systémiques majeurs au développement du pays : le manque de cohérence des politiques publiques, les déséquilibres dans les règles du jeu économique, les lacunes dans la mise en œuvre des politiques publiques, et une participation limitée des citoyens et des acteurs non étatiques. Malgré ces défis, des avancées notables ont été réalisées, notamment dans l’amélioration du climat des affaires et la coordination multisectorielle, témoignant de la capacité du Maroc à trouver des solutions innovantes aux défis intersectoriels.
Estelle Raimondo, responsable du programme Fonction de conseil en méthodes du groupe d’évaluation de la Banque Mondiale, a souligné l’approche collaborative de la Banque avec divers organismes gouvernementaux et privés marocains. Cette collaboration a permis d’améliorer significativement la performance du secteur privé, notamment à travers la réforme des systèmes financiers, la promotion de la finance digitale, et le renforcement de l’accès au financement pour les petites et micro-entreprises.
Une décennie de progrès et d’innovation
Le rapport met également l’accent sur la nécessité de renforcer l’innovation, particulièrement dans le secteur solaire, qui offre un potentiel significatif au Maroc. L’adoption d’une gestion axée sur les résultats et la collaboration étroite entre les ministères et les organismes sont préconisées pour maximiser la gestion des risques liés à l’innovation.
Sur le front de la mise en œuvre des politiques publiques, les efforts de la Banque ont contribué à dynamiser le processus, facilitant l’apprentissage Sud-Sud, et permettant une coordination efficace entre les différents acteurs. De plus, des initiatives visant à renforcer la participation citoyenne ont été mises en avant.
Selon Theo Thomas, directeur du Département du développement humain et de la gestion économique d’IEG, cette évaluation a pour objectif de juger l’efficacité des activités du Groupe de la Banque mondiale dans le cadre du développement du Maroc. Elle sert de base pour l’amélioration continue des interventions de la Banque, tout en s’appuyant sur les enseignements tirés des évaluations précédentes pour guider les futures décisions.
L’engagement substantiel du Groupe de la Banque mondiale au Maroc au cours de cette décennie illustre donc une collaboration réussie, débouchant sur des initiatives et recommandations qui tracent une voie vers un développement innovant, collaboratif et inclusif.
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