Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Le Maroc fait face à une vague de froid intense qui touche plusieurs régions. La baisse des températures a un impact dévastateur sur les populations des zones reculées, où les rudes conditions climatiques s’ajoutent à la pauvreté.
Les habitants de ces zones sont confrontés à de nombreux défis au quotidien. Le manque de moyens financiers et d’infrastructures adéquates ne leur permettent pas d’affronter les conditions météorologiques extrêmes. Beaucoup d’entre eux vivent dans des maisons sans isolation thermique, ce qui les expose constamment à des températures glaciales.
Par ailleurs, le Royaume enregistre depuis le 29 janvier une baisse de température oscillant entre -8 et 10°C. Elle intéresse plusieurs provinces du Royaume, et ce, jusqu’à jeudi prochain. Selon la Direction générale de la météorologie (DGM), il s’agit des provinces de : Ifrane, Taza, Sefrou, Boulemane, Beni Mellal, Azilal, Khénifra, Al Haouz, Midelt et Tinghir.
Mais pas que ! La crise économique a mis ces populations à rude épreuve. L’inflation a paralysé de nombreux foyers qui doivent faire face aux dépenses supplémentaires liées à la vague de froid.
Lire aussi : Grand froid : à la rescousse des zones enclavées
Les difficultés rencontrées
Au Maroc, les populations vivant dans les zones reculées dépendent du bois de chauffage pour se réchauffer durant ce temps glacial. Cependant, elles sont souvent incapables de se procurer ce combustible en raison de ses coûts élevés. En d’autres termes, pas d’argent, pas de chauffage et pas de protection contre le froid.
La hausse du prix du bois de chauffage peut être expliquée par l’accès limité à ce combustible dans les zones reculées et l’interdiction de s’en procurer dans les zones forestières protégées. Aussi, la difficulté et la cherté de son transport jusqu’à certaines régions. De plus, la demande élevée contre une offre limitée complique l’accès au bois durant les périodes de grand froid.
Hafid Ouchrif, habitant dans la commune d’Aït Ayach dans la province de Midelt, explique : «cette année, il fait extrêmement froid dans notre commune. Même s’il n’a pas beaucoup neigé, la température a drastiquement baissé. Le seul moyen de nous réchauffer est de recourir au bois de chauffage».
Lire aussi : Climat : peut-on encore sauver la planète ?
Le coût élevé du bois de chauffage
L’augmentation des prix du bois de chauffage a mis à mal les populations les plus vulnérables. Celles, déjà confrontées à la pauvreté, se retrouvent encore plus endettées pour s’assurer qu’elles ont suffisamment de bois pour l’hiver. Notre intervenant souligne : «dans notre commune, les prix ont légèrement augmenté. Nous avons acheté un quintal de bois (équivalant à 100 Kg) à 120 DH. En revanche, les habitants dans d’autres zones de la province l’achètent à des prix beaucoup plus élevés. Cela s’explique par l’accès difficile du transport à ces régions».
En outre, certains agriculteurs vendent aussi les branches de pommiers sans fruits pendant cette période hivernale. «On achète les branches de pommiers à un prix moins cher (50 DH le quintal de bois). Cependant, la vague de froid actuelle a accentué le phénomène météorologique du verglas. Ce dernier alourdit les branches d’arbres et les humidifie, ce qui augmente le risque de cassures. Avec ce phénomène, le recours à cette source de chaleur n’est plus possible», a-t-il précisé.
Enfin, il est important que les autorités et les associations œuvrent ensemble pour trouver des solutions à ce problème. Cela peut inclure la promotion de sources d’énergie plus abordables et renouvelables, telles que les panneaux solaires.
Temps de lecture : 4 minutes
Et si les jeux vidéo menaient vos enfants au suicide ?Selon les données de Statistica.com, le marché du jeu vidéo devrait faire un bond en avant au Maroc et devrait générer un chiffre d’affaires… |
Aïd Al-Fitr : un engagement envers les traditions familiales et culturellesPour Aïd Al-Fitr de cette année, le gouvernement a décrété un congé exceptionnel le vendredi 12 avril 2024, conformément à l'article 3 du dé… |
Réforme de la Moudawana : comment satisfaire tout le monde?LeBrief : Avant de commencer notre interview, en accord ou en désaccord avec notre précédent article, pensez-vous qu’il faille censurer cert… |
Réforme de la Moudawana : vers un déclin démographique ?Les maisons de retraite ne désemplissent pas à l’étranger. Et à nouveau, c’est vers l’Afrique, ce continent plein de jeunes, que l’Europe et… |
Administrateurs : marche nationale pour mettre fin à 20 ans de souffranceLe bureau exécutif de l'Union nationale des administrateurs marocains (UNAM) a organisé, le mardi 2 avril, une conférence de presse sous le … |
Fécondité au Maroc : entre reprise légère et influences socio-économiquesUne étude récente menée par le Policy Center For The New South (PCNS) a mis en lumière l'évolution des tendances de fécondité au Maroc au co… |
Permis de conduire : le bras de fer entre les auto-écoles et la NARSA s’intensifieLe secteur des auto-écoles est en ébullition. Les professionnels de la conduite expriment leur mécontentement face aux récentes modification… |
Ipad Kids : pourquoi cette génération est-elle si agressive ?Ces derniers mois sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos font froid dans le dos. On peut y voir des enfants de moins de 5 ans passer … |