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Le Maroc fait face à une vague de froid intense qui touche plusieurs régions. La baisse des températures a un impact dévastateur sur les populations des zones reculées, où les rudes conditions climatiques s’ajoutent à la pauvreté.
Les habitants de ces zones sont confrontés à de nombreux défis au quotidien. Le manque de moyens financiers et d’infrastructures adéquates ne leur permettent pas d’affronter les conditions météorologiques extrêmes. Beaucoup d’entre eux vivent dans des maisons sans isolation thermique, ce qui les expose constamment à des températures glaciales.
Par ailleurs, le Royaume enregistre depuis le 29 janvier une baisse de température oscillant entre -8 et 10°C. Elle intéresse plusieurs provinces du Royaume, et ce, jusqu’à jeudi prochain. Selon la Direction générale de la météorologie (DGM), il s’agit des provinces de : Ifrane, Taza, Sefrou, Boulemane, Beni Mellal, Azilal, Khénifra, Al Haouz, Midelt et Tinghir.
Mais pas que ! La crise économique a mis ces populations à rude épreuve. L’inflation a paralysé de nombreux foyers qui doivent faire face aux dépenses supplémentaires liées à la vague de froid.
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Les difficultés rencontrées
Au Maroc, les populations vivant dans les zones reculées dépendent du bois de chauffage pour se réchauffer durant ce temps glacial. Cependant, elles sont souvent incapables de se procurer ce combustible en raison de ses coûts élevés. En d’autres termes, pas d’argent, pas de chauffage et pas de protection contre le froid.
La hausse du prix du bois de chauffage peut être expliquée par l’accès limité à ce combustible dans les zones reculées et l’interdiction de s’en procurer dans les zones forestières protégées. Aussi, la difficulté et la cherté de son transport jusqu’à certaines régions. De plus, la demande élevée contre une offre limitée complique l’accès au bois durant les périodes de grand froid.
Hafid Ouchrif, habitant dans la commune d’Aït Ayach dans la province de Midelt, explique : «cette année, il fait extrêmement froid dans notre commune. Même s’il n’a pas beaucoup neigé, la température a drastiquement baissé. Le seul moyen de nous réchauffer est de recourir au bois de chauffage».
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Le coût élevé du bois de chauffage
L’augmentation des prix du bois de chauffage a mis à mal les populations les plus vulnérables. Celles, déjà confrontées à la pauvreté, se retrouvent encore plus endettées pour s’assurer qu’elles ont suffisamment de bois pour l’hiver. Notre intervenant souligne : «dans notre commune, les prix ont légèrement augmenté. Nous avons acheté un quintal de bois (équivalant à 100 Kg) à 120 DH. En revanche, les habitants dans d’autres zones de la province l’achètent à des prix beaucoup plus élevés. Cela s’explique par l’accès difficile du transport à ces régions».
En outre, certains agriculteurs vendent aussi les branches de pommiers sans fruits pendant cette période hivernale. «On achète les branches de pommiers à un prix moins cher (50 DH le quintal de bois). Cependant, la vague de froid actuelle a accentué le phénomène météorologique du verglas. Ce dernier alourdit les branches d’arbres et les humidifie, ce qui augmente le risque de cassures. Avec ce phénomène, le recours à cette source de chaleur n’est plus possible», a-t-il précisé.
Enfin, il est important que les autorités et les associations œuvrent ensemble pour trouver des solutions à ce problème. Cela peut inclure la promotion de sources d’énergie plus abordables et renouvelables, telles que les panneaux solaires.
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