Ukraine : les dernières attaques russes ont fait une vingtaine de morts

Malgré les récentes déclarations de Donald Trump donnant un délai de « dix à douze jours » à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit en Ukraine, les bombardements russes se poursuivent. Dans la nuit du 28 au 29 juillet, plusieurs attaques ont fait au moins 20 morts et une cinquantaine de blessés en Ukraine, selon les autorités locales.

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L’attaque la plus meurtrière s’est produite dans la région de Zaporijia, où la colonie pénitentiaire de Bilenkivska a été la cible de frappes russes. Le ministère ukrainien de la Justice fait état de 17 morts et 42 blessés, dont un membre du personnel pénitentiaire. L’établissement abritait 274 détenus ukrainiens et 30 employés au moment de l’attaque. Aucun prisonnier de guerre russe ne s’y trouvait, ont précisé les autorités ukrainiennes. Pour Kiev, il s’agit d’une attaque « délibérée » contre une infrastructure civile. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé une frappe « intentionnelle » visant des civils. De son côté, le médiateur ukrainien des droits humains a évoqué une « violation flagrante du droit humanitaire international », rappelant que les détenus conservent leur droit à la vie et à la protection.

Dnipropetrovsk et la Russie également touchées

Dans la région voisine de Dnipropetrovsk, trois autres frappes ont tué au moins quatre personnes et blessé huit autres. Les communautés de Mezhyivska, Dubovykivska et Slovianska ont été touchées par des drones explosifs et des bombes guidées, selon le chef de l’administration régionale, Sergiï Lysak.

Parallèlement, en Russie, la région de Rostov a été visée par une attaque de drones ukrainiens. Le gouverneur Iouri Sliousar a signalé la mort d’un conducteur dans la ville de Salsk, où des débris de drones ont endommagé des véhicules et des trains à la gare locale, sans faire d’autres victimes.

Ce regain de violence souligne l’ampleur des tensions, trois ans jour pour jour après le drame similaire survenu à Olenivka.