L’IA et l’avenir de l’emploi : comment l’IA a transformé le métier du recruteur

L’intelligence artificielle (IA) fait déjà partie de notre quotidien, bien que son utilisation passe souvent inaperçue. Des technologies comme la reconnaissance faciale, les recommandations de produits sur les sites e-commerce ou les chatbots en sont des exemples concrets.

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Tribune

Meryem Harmaz

Enseignante chercheure/ ISGA-FES EDVANTIS groupe

Temps de lecture : Publié le 18/09/2024 à 12:24
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En effet, l’intelligence artificielle a révolutionné divers secteurs, et les ressources humaines ne font pas exception.

Au fil des ans, les stratégies de recrutement basées sur l’IA sont devenues de plus en plus populaires, permettant à de nombreuses entreprises de rationaliser leurs processus d’embauche et d’améliorer la qualité de leurs recrutements. À l’ère numérique contemporaine, l’adoption des technologies de l’information dans les processus de recrutement constitue une stratégie indispensable pour les entreprises aspirant à conserver leur compétitivité et à s’adapter aux dynamiques du marché.

Bien sûr, l’humain reste au cœur du processus, mais avec ces nouveaux alliés numériques, le recrutement entre dans une ère où l’efficacité et l’équité ne sont plus en compétition, mais en synergie. Une révolution est en marche, et elle transforme la manière dont les entreprises trouvent leurs futurs talents.

Le début

Les prémices du recrutement basé sur l’IA remontent aux années 1990 avec l’émergence des sites d’emploi en ligne et des systèmes de suivi des candidats. Ces innovations permettaient aux entreprises de publier des offres d’emploi et de gérer les candidatures de manière numérique. Cependant, ces systèmes initiaux se limitaient à de simples algorithmes de correspondance par mots-clés, sans véritable intelligence artificielle.

Ce n’est qu’au début des années 2000 que de véritables stratégies de recrutement basées sur l’IA ont vu le jour. L’une des premières applications significatives fut l’utilisation de l’analyse prédictive pour évaluer les données des candidats et identifier des modèles prédisant le succès potentiel dans un poste donné. Des entreprises pionnières comme Google ont adopté cette approche, utilisant l’analyse des données pour affiner leurs processus de recrutement et réduire la rotation du personnel.

La discrimination dans les recrutements

Avec l’IA, les premières étapes du processus de recrutement peuvent être automatisées, réduisant ainsi la charge de travail des recruteurs humains. Des robots posent des questions aux candidats pour évaluer leurs qualifications, puis les recommandent pour un examen plus approfondi ou les rejettent dès le début.

À titre d’illustration, certaines entreprises adoptent désormais des outils d’entretien vidéo propulsés par l’intelligence artificielle pour analyser les expressions faciales, le langage corporel et les schémas de discours des candidats, dans le but de repérer des traits tels que les compétences en communication, la confiance en soi, et l’intelligence émotionnelle. Bien que les stratégies de recrutement par l’IA présentent de nombreux avantages, elles suscitent également des préoccupations concernant leur impact potentiel sur la diversité et l’inclusion. Le problème réside dans le fait que, malgré leur efficacité, les algorithmes d’IA peuvent accentuer des discriminations en privilégiant certains profils au détriment d’autres.

Les stratégies de recrutement par l’intelligence artificielle

Les technologies d’intelligence artificielle (IA) apportent plusieurs innovations au processus de recrutement, parmi lesquelles figurent les chatbots, l’analyse prédictive et les algorithmes de machine learning.

Les chatbots, forme d’IA conversationnelle, interagissent avec les candidats en répondant à leurs questions, planifiant des entretiens et fournissant des retours sur leur candidature. Ils sont particulièrement utiles dans les recrutements à fort volume, permettant de gérer plusieurs candidats simultanément tout en automatisant les tâches répétitives, telles que les questions fréquemment posées.

L’analyse prédictive, quant à elle, utilise des algorithmes pour identifier des modèles dans les données et anticiper des résultats futurs. Dans le recrutement, elle aide à repérer les candidats les plus prometteurs en se basant sur leurs comportements et performances passées, tout en évaluant leur probabilité d’accepter une offre ou de rester dans l’entreprise sur une durée déterminée.

Enfin, les algorithmes de machine Learning sont utilisés pour trier les CV, sélectionner les profils adéquats et réduire les biais dans le processus. En analysant de grandes quantités de données, ces algorithmes identifient des tendances et prédisent la compatibilité des candidats avec les postes, prouvant leur efficacité dans un environnement technologique en constante évolution.

Les promesses et les limites de l’IA dans le recrutement

Les technologies de l’intelligence artificielle (IA) ont considérablement transformé le domaine du recrutement en offrant des outils capables d’améliorer l’efficacité des processus. Elles permettent notamment d’accélérer l’identification de candidats qualifiés en fonction de critères précis, d’automatiser des tâches répétitives comme la présélection ou l’envoi de notifications, et d’analyser en profondeur les données liées aux recrutements. Cependant, malgré ces progrès, l’IA présente encore des limites notables, ce qui soulève des questions quant à son utilisation optimale dans ce domaine.

Les avantages des outils IA sont indéniables. L’automatisation de tâches administratives permet de libérer du temps pour les recruteurs, leur permettant de se concentrer sur des aspects plus stratégiques du processus d’embauche. Par exemple, les systèmes d’IA peuvent passer au crible des centaines de CV en un temps record, en appliquant des filtres et des critères prédéfinis pour sélectionner les meilleurs profils. Ils peuvent aussi analyser des milliers de données pour repérer des tendances et des insights qui seraient autrement difficiles à détecter. De plus, l’IA permet une personnalisation accrue du processus de recrutement. Les chatbots alimentés par l’IA peuvent interagir avec les candidats, répondre à leurs questions et les guider à travers les étapes initiales de l’application, offrant une expérience utilisateur améliorée.

Cependant, malgré ces promesses, les outils d’IA ne sont pas sans défauts. Jusqu’à aujourd’hui, aucun outil n’est capable de recruter automatiquement des candidats ni d’assurer la qualité des profils collectés. Les systèmes d’IA sont aussi bons que les données qui les alimentent. Si ces données sont biaisées, les résultats le seront aussi. Par exemple, des études ont montré que certains algorithmes de recrutement pouvaient discriminer contre des groupes spécifiques de candidats, reproduisant et amplifiant les biais existants dans les données historiques.

L’IA va-t-elle tuer l’emploi ?                                                                           

D’après des études de cabinets et des forums internationaux, presque tous les emplois sont ou seront impactés par l’IA d’une manière ou d’une autre. En effet, l’intelligence artificielle (IA) affecte de manière notable les employés de bureau, et les professions du «savoir» avec près d’un quart de ces emplois fortement impactés, bien plus que dans les autres secteurs où seuls 1 à 4% des postes sont touchés.

En revanche, selon l’Organisation internationale du travail (OIT), l’intelligence artificielle entraîne la création d’un plus grand nombre d’emplois qu’elle n’en fait disparaître, soulignant ainsi son rôle dans la transformation positive du marché du travail plutôt que sa suppression massive. De surcroît, seulement 0,4% des emplois peuvent être automatisés dans les pays pauvres, tandis que ce chiffre dépasse les 5% dans les pays riches. Cela souligne que l’automatisation des emplois est très restreinte, en particulier dans les économies à faible revenu.

Certains métiers sont particulièrement exposés à l’automatisation par l’IA, bien qu’il reste à déterminer si l’IA remplacera complètement ces professions ou se contentera d’automatiser certaines tâches à faible valeur ajoutée.  Cette dernière remplace désormais certaines tâches des recruteurs, notamment la présélection des candidats et l’analyse des CV, et grâce à des algorithmes elle peut identifier les profils les plus adaptés. De même, dans le domaine du développement web, l’IA pourrait remplacer les développeurs en codant et corrigeant les programmes plus rapidement que les humains.

Par ailleurs, les métiers de l’écriture, tels que la rédaction, le journalisme ou encore la traduction, sont également impactés. En particulier, des outils comme ChatGPT ou des logiciels de correction viennent remplacer certaines fonctions humaines dans ces domaines.

Sur le plan de l’éducation, l’IA pourrait remplir des fonctions d’enseignement et de tutorat, tandis qu’en comptabilité, elle automatise des tâches répétitives comme la saisie de données, réduisant ainsi les risques d’erreurs. L’IA montre un potentiel important pour remplacer ou réorganiser plusieurs métiers, en particulier ceux impliquant des tâches répétitives ou facilement automatisables.

Les pratiques pour une meilleure transition vers cette technologie !

Face aux effets grandissants de l’intelligence artificielle (IA) sur l’emploi, diverses mesures et stratégies peuvent être proposées pour atténuer ses impacts négatifs et faciliter une transition en douceur. Cela inclut la mise en place de programmes de formation continue afin d’équiper les travailleurs des compétences nécessaires dans un milieu de plus en plus automatisé. Parallèlement, un cadre réglementaire solide est nécessaire pour encadrer l’utilisation de l’IA, en particulier dans les secteurs sensibles comme la santé et la finance. L’investissement en recherche et développement doit également être encouragé pour stimuler l’innovation en IA et créer de nouveaux emplois dans des secteurs émergents.

En outre, la mise en place de mécanismes de protection sociale est cruciale pour accompagner les travailleurs impactés par l’automatisation. Enfin, une réforme du système éducatif est essentielle pour favoriser des compétences comme la maîtrise des nouvelles technologies et la créativité. Ces actions visent à promouvoir une collaboration étroite entre les entreprises, les gouvernements et la société civile, afin de faciliter la transition vers une économie axée sur l’intelligence artificielle.

Il est clair que l’IA ne peut pas (encore) remplacer l’intuition humaine et l’évaluation qualitative d’un candidat car les compétences interpersonnelles, la culture d’entreprise, et d’autres aspects subjectifs du recrutement sont difficiles à quantifier et à analyser par une machine. Les recruteurs doivent donc continuer à jouer un rôle central dans l’évaluation finale et la prise de décision. En somme, l’IA révolutionne le recrutement, rendant le processus plus rapide, plus précis et potentiellement plus juste. Cependant, il est crucial de continuer à surveiller et à évaluer l’impact de ces technologies pour s’assurer qu’elles sont utilisées de manière éthique et équitable. Il appartient donc aux recruteurs de tirer le meilleur parti de ces outils tout en gardant une touche humaine indispensable.

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