Stress hydrique : 14 milliards de mètres cubes perdus en une année
Image d’illustration. DR
A
A
A
A
Dans sa communication relayée le 30 août sur sa plateforme Maadialna et reprise par plusieurs médias, le ministère de l’Équipement et de l’Eau a fait état d’un constat alarmant : le volume des eaux de surface est passé de 18 milliards de mètres cubes en 2023 à moins de 4 milliards aujourd’hui. Les dix bassins hydrographiques du pays sont sévèrement affectés, conséquence directe de plusieurs années de sécheresse et d’une diminution drastique des précipitations.
Une réalité qui a eu, sans nul doute, des répercussions dramatiques sur l’agriculture, les ressources animales, l’économie, et plus largement sur l’ensemble de la société marocaine. La pénurie d’eau a mis, et continue de mettre, en péril les cultures et l’élevage, forçant le pays à adopter des mesures d’urgence pour la campagne agricole en cours. Parmi celles-ci, la réduction des superficies cultivées, l’irrigation localisée, et la construction de barrages collinaires destinés à l’approvisionnement en eau du bétail.
Lire aussi : Sécheresse : la production céréalière en chute libre
Aux grands maux, les grands remèdes
Le département de Nizar Baraka expose, plus largement, cinq effets négatifs liés ce phénomène. Car au-delà de l’effondrement de 78% des eaux de surface, l’épuisement des nappes phréatiques inquiète aussi. La rareté des précipitations dans certaines régions du pays a considérablement réduit le renouvellement des eaux souterraines, compromettant leur durabilité. Selon le ministère, certaines nappes enregistrent une baisse annuelle de 4 mètres, un chiffre alarmant qui a poussé le gouvernement à adopter des mesures strictes pour préserver ces ressources vitales.
La qualité de l’eau est également en jeu. Les rivières et les lacs, qui peuvent s’assécher partiellement ou totalement durant les périodes prolongées de sécheresse, peuvent également subir une dégradation environnementale. Celle-ci peut être marquée par une augmentation de la concentration des polluants et une diminution de la biodiversité.
Lire aussi : Programme Al Ghait : le Maroc investit 100 MDH pour lutter contre la sécheresse d’ici à 2025
Pour éviter tous ces points difficiles, le Royaume, suivant des directives royales, a commencé à prendre d’importantes mesures pour gérer efficacement les ressources en eau. Ces initiatives ont concerné la construction de nouveaux barrages, l’interconnexion des bassins hydrographiques, la gestion rationnelle des eaux souterraines, et la préservation des nappes phréatiques. En parallèle, le gouvernement met l’accent sur la mobilisation des ressources en eau et la promotion de l’économie d’eau, notamment dans le secteur de l’irrigation. Le développement de ressources hydriques non conventionnelles, telles que le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées traitées, est également en pleine expansion pour répondre à cette crise.
Société - Deux morts et plusieurs blessés lors d’une attaque violente contre le centre de la Gendarmerie royale de Lqliâa, repoussée dans le cadre de la légitime défense.
Hajar Toufik - 2 octobre 2025Société - Cinquième jour de mobilisation de la GenZ 212 : violences, saccages et affrontements avec les forces de l’ordre secouent plusieurs villes du Royaume.
Hajar Toufik - 2 octobre 2025193 suspects poursuivis après les violences du 30 septembre liées aux manifestations de la « GenZ 212 ». Mineurs, incitations en ligne et destructions : la justice annonce fermeté et application stricte de la loi.
Hajar Toufik - 1 octobre 2025Société - Après les premiers jours de mobilisation pacifique, les manifestations de la « GenZ 212 » ont dégénéré au quatrième jour, entre violences, affrontements et actes de vandalisme.
Hajar Toufik - 1 octobre 2025Société - Les autorités marocaines ont interdit les manifestations récentes de la « GenZ 212 » jugées non conformes aux dispositions légales. Le ministère de l’Intérieur justifie cette décision par la nécessité de préserver l’ordre public tout en respectant les droits constitutionnels.
Ilyasse Rhamir - 1 octobre 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 » du 30 septembre ont dégénéré en affrontements violents, causant 263 blessés, 409 interpellations et d’importants dégâts matériels dans plusieurs régions.
Hajar Toufik - 1 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025Dossier - Les voisins ont bien changé. Les balcons étaient les réseaux sociaux d’antan. On y partageait les breaking news du quartier et les hommes étaient aussi bien surveillés que les enfants !
Sabrina El Faiz - 12 juillet 2025Société - Les mails de Casablanca traversent une période de transformation, entre défis liés à l’entretien, évolution des attentes et adaptation à un nouveau contexte économique.
Hajar Toufik - 8 août 2025