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Le journaliste Soulaïmane Raissouni, emprisonné depuis le 20 mai 2020, a suspendu sa grève de la faim qui durait depuis près d’une semaine. L’action était une protestation contre la saisie d’un courrier par les autorités. Sa femme, Kholoud Mokhtari, a exprimé son soulagement et sa joie sur Facebook, révélant que la fin de la grève répondait aux multiples sollicitations de leur entourage, des avocats, des militants des droits de l’homme et d’organisations internationales ayant exprimé leur solidarité. Elle a souligné que les efforts pour défendre les droits de Raissouni et réclamer sa libération se poursuivraient, en mettant l’accent sur la liberté de correspondance.
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Connu pour ses écrits critiques, Raissouni est actuellement incarcéré pour des accusations d’«agression sexuelle». Le journaliste les a toujours réfutées. Il avait déjà mené une grève de la faim de 122 jours en 2021 pour contester sa détention. Des militants des droits de l’homme continuent de plaider pour sa libération, arguant qu’il est persécuté pour ses convictions. Toutefois, les autorités insistent sur l’autonomie de leur système judiciaire et la régularité des procédures engagées.
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