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![Sécurité et qualité de vie](https://files.lebrief.ma/uploads/2024/03/18134409/Tanger-900x601.webp)
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L’importance accordée à la sécurité et à la qualité de vie, en tant qu’indicateurs clés du bien-être dans la société, a guidé cette recherche. Celle-ci a impliqué 1.005 participants sélectionnés aléatoirement. Tous ont été interrogés sur leur niveau de confort et de tranquillité lorsqu’ils se trouvent dans divers lieux publics. En parallèle, l’enquête a exploré les préférences résidentielles des Marocains, identifiant les villes qui incarnent, à leurs yeux, un idéal de qualité de vie.
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Amélioration du sentiment de sécurité depuis 2019
Dans un contexte où la sécurité est perçue comme un indicateur fondamental de la stabilité sociale et de la qualité de vie, comprendre comment les citoyens se sentent dans les espaces publics devient primordial. À cet égard, l’étude menée par Sunergia offre un éclairage sur ce sentiment parmi la population marocaine.
En effet, l’enquête révèle que 82% des Marocains se sentent en sécurité dans les espaces publics. C’est une amélioration de 17 points depuis 2019. Cette progression témoigne d’un changement positif dans la perception de la sécurité. Toutefois, l’analyse met en évidence certaines disparités, notamment en termes de genre et d’âge. Alors que 84% des hommes expriment se sentir en sécurité, ce pourcentage tombe à 79% chez les femmes.
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L’étude approfondit cette analyse en examinant les réponses selon les tranches d’âge, révélant des nuances notables. Les jeunes âgés de 18 à 24 ans affichent un optimisme particulier. 87% d’entre eux se sentant en sécurité. Les catégories d’âge de 45 à 54 ans et de 55 à 64 ans rapportent également un haut degré de confiance, avec respectivement 84% et 83%. En revanche, une inquiétude est observée chez les seniors de plus de 65 ans et chez les jeunes adultes de 25 à 34 ans. Respectivement 19% et 20% d’entre eux respectivement expriment un sentiment d’insécurité.
Pour comprendre les origines de cette insécurité, l’étude identifie plusieurs facteurs. Le chômage est considéré comme la principale cause. 44% des sondés le mentionnent. Ce facteur est suivi par les problèmes liés à la drogue (34%) et au manque d’éducation (29%). Les autres préoccupations incluent les vols (8%), le manque de présence policière dans les rues (6%) et la pauvreté (4%). Cette multitude de points met en avant une gamme de défis à surmonter pour renforcer le sentiment de sécurité. Par ailleurs, 20% des participants n’ont pas spécifié de raison.
Qualité de vie : Tanger domine le classement
Outre la sécurité, l’équipe de Sunergia s’est également intéressée à un autre aspect essentiel du bien-être des citoyens. Il s’agit de la qualité de vie dans les villes marocaines. Cette exploration a permis de dégager des préférences claires. Elle a aussi permis d’identifier les tendances émergentes, ainsi que les évolutions par rapport aux données de 2019.
En effet, Tanger se distingue une fois de plus comme la ville privilégiée par les Marocains désireux d’une vie de qualité. Recueillant 15% des suffrages, la ville du Détroit confirme son attrait. Même si elle connaît une légère baisse de popularité comparée aux 20% enregistrés en 2019. Une tendance qui illustre l’attrait de Tanger. Cette ville séduit, en effet, par son dynamisme et sa diversité culturelle, même face à une concurrence urbaine croissante.
De manière surprenante, aucune ville n’occupe la deuxième position. D’ailleurs, 13% des répondants estiment qu’aucune ville marocaine n’offre une qualité de vie satisfaisante, reflétant une hausse notable de 9 points depuis 2019. Casablanca, quant à elle, se hisse en troisième position avec 13% des voix. Ce qui témoigne d’une amélioration notable par rapport à son score de 4% en 2019. Ce bond en avant peut être interprété comme une reconnaissance des efforts déployés pour améliorer les conditions de vie dans la capitale économique du pays.
Enfin, Marrakech et Rabat viennent compléter le top 5, avec 11% et 10% des préférences respectivement. Puis, on retrouve Salé et Mohammedia qui ferment la marche. Chacune avec seulement 1% des votes, ce qui indique une perception moins favorable de la qualité de vie dans ces localités.
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