Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Le programme d’aide au logement au Maroc, lancé en début d’année par le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, a suscité un fort engouement avec plus de 65.000 demandes soumises via la plateforme « Daam Sakane » jusqu’au 19 avril 2024. Les statistiques montrent que 80% des demandes proviennent de résidents nationaux et 20% des Marocains résidant à l’étranger (MRE), avec une majorité masculine parmi les bénéficiaires. Plus de 8.500 demandeurs ont déjà bénéficié de cette aide, illustrant la réactivité du programme face à la demande urgente de logements abordables.
Doté d’un budget annuel de 9,5 milliards de dirhams, ce programme vise à dynamiser un secteur immobilier représentant 6,6% du PIB national, tout en luttant contre la spéculation foncière. Son efficacité est régulièrement évaluée lors de réunions avec les acteurs du secteur immobilier et financier. Cependant, malgré des résultats encourageants, le défi de répondre à la demande croissante demeure, notamment en veillant à ce que les fonds soient utilisés de manière transparente et efficace, et en ciblant les populations les plus vulnérables.
Lire aussi : Marché immobilier : les prix orientés à la hausse
Le déficit en logement
Sur le plan social, le programme promet une réduction du déficit en logements, une accessibilité financière élargie, la création d’emplois et l’amélioration des infrastructures locales. Sur le plan économique, il devrait stimuler le secteur de la construction, contribuant ainsi à la croissance du PIB et à la création d’opportunités d’investissement. Les agences régionales d’urbanisme et d’habitat sont présentées comme des partenaires clés pour la réalisation des projets de construction, bien que certaines voix craignent une bureaucratie accrue.
Le programme vise également à restructurer le marché foncier en contrôlant la spéculation, une entreprise complexe confrontée à des intérêts enracinés et des pratiques du marché résistantes. Face à une demande urgente de logements abordables, l’équilibre entre une offre croissante et le maintien des standards de qualité demeure un défi majeur.
Temps de lecture : 2 minutes
Maroc-Vietnam : Enaam Mayara appelle à intensifier les liens économiquesLe président de la Chambre des conseillers, Enaam Mayara, a déclaré jeudi à Rabat que les relations entre le Maroc et le Vietnam sont désorm… |
BAM : expansion du crédit bancaire à 2,7% en avril 2024En avril 2024, le crédit bancaire accordé au secteur non financier a connu une expansion de 2,7%, un léger recul par rapport au taux de 3,4%… |
Gitex 2024 : l’expérience marocaine en construction durable mise en lumièreL'expérience du Maroc en matière de construction durable a été mise en avant lors d'un panel organisé jeudi à Marrakech, dans le cadre de la… |
Gitex Africa : et si les digital nomads étaient une solution au tourisme ?Le concept de digital nomads fait de plus en plus d’émules à travers le monde. Ils travaillent à distance et font la promotion de nombreuses… |
Le Maroc prévoit plus de 30 millions de passagers aériens d’ici fin 2024Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a révélé des projections optimistes pour l'industrie du transport aérien, … |
Accord stratégique entre CDG Invest et ACAPS pour stimuler l’InsurtechDans un mouvement stratégique visant à révolutionner le secteur de l'assurance et de la prévoyance sociale, CDG Invest, la branche investiss… |
Maroc : une croissance de 3,5% en 2024, selon la BADLa Banque Africaine de Développement (BAD), a annoncé que la croissance du produit intérieur brut (PIB) au Maroc devrait augmenter pour atte… |
Outsourcing : le Maroc progresse de 12 places au classement mondialLe Maroc se distingue à l'échelle mondiale dans le secteur de l'outsourcing, grimpant de 12 échelons pour atteindre le 28ᵉ rang internationa… |