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Ramadan : les Marocains vs cherté de vie

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Les ménages marocains doivent faire face, en ce mois sacré de Ramadan, à une hausse des prix des produits alimentaires. Cette hausse est à la fois le résultat des effets économiques de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine, mais aussi de l’impact de la sécheresse. Le point.

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Ce jeudi est la première journée du Ramadan au Maroc. Il s’agit d’un mois sacré pour toute la communauté musulmane, mais qui est marqué cette année par une augmentation de la demande en produits alimentaires. Cette période est plutôt douloureuse pour le portefeuille des ménages, qui doivent s’atteler aux fameuses courses des produits de première nécessité.

En effet, les produits laitiers sont les plus prisés pendant ce mois sacré et voient une affluence exceptionnelle sur les briques de lait, les boîtes de fromage, ou encore les packs de yaourt. Même constat du côté d’autres produits, à savoir les dattes, l’huile d’olive et d’argan extra-vierge et le miel. Ces derniers connaissent généralement un grand succès au cours de ce mois de jeûne.

Lire aussi : Ramadan 2023 : ces produits incontournables qui coûtent plus cher

Des prix exorbitants

D’autres produits très convoités par les ménages pour compléter leurs tables de ftour : les poissons et les fruits de mer. Cependant, les prix de poissons ont atteint des niveaux sans précédent. Il faut débourser entre 15 et 20 DH pour le kg de sardines, alors que pour les crevettes, les tarifs peuvent aller jusqu’à 100 DH/kg.

Dans plusieurs régions, les prix de vente au détail dans la plupart des marchés sont entre 80 et 100 DH le kg de viandes rouges. Le prix moyen du poulet stagne entre 16 et 19 DH, tandis que pour le poulet vif, le prix peut dépasser les 35 DH.

Les œufs, incontournables dans l’assiette des Marocains pendant ce mois, coûtent aussi plus cher. Le secteur avicole a été impacté par la hausse des cours des matières premières et du coût du transport. Conséquence : le prix des œufs n’a pas été épargné, allant jusqu’à 1,40 DH l’unité.

Quant aux prix de la tomate, une légère baisse a été constatée ces derniers jours avec l’interdiction d’exportation qui n’a pas fait que des heureux. Le kilogramme se vend actuellement à 5 DH au lieu de 10 DH il y a quelques jours. En revanche, les tarifs restent élevés pour les autres produits comme les oignons, dont le prix est pour le moment de 12 DH. Les pommes de terre varient, quant à elles, entre 8 et 9 DH, au lieu de 6 DH auparavant.

Lire aussi : Ramadan et inflation : le citoyen mis à mal

Les mesures prises

Pour faire face à la hausse des prix, des présidents de groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition ont appelé le gouvernement à intensifier le contrôle des marchés à travers des patrouilles permanentes et continues. Ils exigent aussi d’accélérer la mise en place de l’appui direct aux ménages et aux catégories vulnérables.

La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a rassuré les parlementaires en affirmant que les marchés nationaux sont approvisionnés en quantités suffisantes de produits alimentaires de forte consommation durant le Ramadan. Elle a également souligné que les stocks stratégiques de produits alimentaires sont sécurisés et que l’offre en produits agricoles est suffisante pour répondre aux besoins nationaux.

De plus, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) s’assure de la qualité des produits alimentaires destinés à la consommation sur le marché national, en renforçant son dispositif de contrôle sanitaire dans les établissements agro-alimentaires autorisés.

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