Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Société / Programmes publics : pour une meilleure participation des jeunes

Programmes publics : pour une meilleure participation des jeunes

Temps de lecture : 4 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 4 minutes

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), à travers sa plateforme de participation citoyenne « Ouchariko.ma« , a réalisé un sondage sur les programmes publics destinés aux jeunes. Près de 70% des répondants aspirent à une meilleure participation des jeunes à l’élaboration des programmes et 64% des participants ont prôné la proximité dans l’accompagnement des jeunes. Détails.

Temps de lecture : 4 minutes

C’est un sondage qui révèle des données intéressantes sur les attentes des citoyens par rapport à la situation de la jeunesse marocaine. Suite à la demande de la Chambre des conseillers, et dans le cadre de l’élaboration de son avis sur les programmes publics destinés aux jeunes durant la période 2016-2021, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a sollicité, du 29 juin au 22 juillet 2022, la contribution des citoyens à travers sa plateforme « Ouchariko.ma« . Le nombre des interactions avec le sujet a atteint 27.881, dont 432 réponses au questionnaire.

Jeunes ou pas jeunes ?

Comme il n’existe pas de définition unifiée et partagée qui fixe de manière tranchée les limites d’âge de cette frange de la population dite « jeunesse », le CESE fait tout d’abord un postulat : 75% des répondants sont âgés de 20 à 39 ans. L’institution estime que le nombre relativement élevé de répondants parmi les tranches d’âge de plus de 20 ans (40,14% des 20-29 ans et 35,21% des 30-39 ans) traduit l’intérêt que portent ces catégories aux questions de la consultation. Ces personnes sondées constituent, en effet, le cœur de la population concernée par leur appartenance objective ou perçue au groupe des jeunes, ajoute-t-on, alors qu’il n’y a naturellement aucun consensus autour de cet aspect. Quoi qu’il en soit, une majorité (52,49%) considère qu’être jeune, c’est être âgé entre 15 et 34 ans, 18,11% des personnes sondées fixent la limite d’âge à 29 ans, alors que d’autres (22,31%) la font varier jusqu’à atteindre 40 ans.

Impliquer les jeunes

Les résultats de la consultation reflètent la perception des participants concernant les programmes publics destinés aux jeunes, notamment dans les domaines de la formation, de l’emploi, de l’entrepreneuriat et de l’intégration sociale. L’institution présidée par Ahmed Reda Chami a rendu publics les résultats de ce sondage à l’occasion de la fête de la jeunesse. Il en ressort que quelque 70% des 432 participants aspirent à une meilleure participation des jeunes à l’élaboration des programmes publics. En tête des revendications, figure également l’amélioration de l’ensemble de l’écosystème (64,35%) et la proximité dans l’accompagnement des jeunes (63,42%). La majorité des personnes ayant participé au sondage insistent aussi sur la communication autour de l’offre des programmes ainsi que leurs résultats. Ils estiment également qu’une meilleure cohérence et visibilité des interventions publiques en faveur des jeunes passe par une plus grande complémentarité et cohérence entre les programmes (51,15%) ainsi qu’une évaluation à laquelle doivent participer les jeunes (57,17%).

Lire aussi : Maroc : la jeunesse, moteur de l’économie nationale

Participation et communication insuffisantes

C’est un constat général : les jeunes Marocains ne s’intéressent pas aux programmes qui leur sont dédiés. Certains n’y voient aucun intérêt alors que d’autres ignorent complètement l’existence de ces programmes. Ainsi, le sondage montre que 71% des contributeurs déclarent n’avoir jamais participé à un programme ciblant les jeunes et pointent du doigt l’insuffisance des efforts de communication et de sensibilisation autour des programmes publics destinés aux jeunes. Plus des trois quarts des participants sont peu ou pas informés sur ces programmes et sur leurs résultats.

Lire aussi : Mohamed Mehdi Bensaid : «la jeunesse a besoin d’espérance et de travail»

Formation, emploi et entrepreneuriat

Quelque 81% des sondés considèrent que la formation des jeunes doit être érigée en priorité par les programmes publics. La primauté de l’insertion des jeunes dans le marché du travail est aussi soulignée (76,62%). Sur ce même registre, le sondage montre aussi que 49% des citoyens considèrent les programmes destinés aux jeunes comme non performants. À la surprise générale, Intelaka s’est révélé être le programme des jeunes le plus connu parmi les participants à ce sondage. Vient ensuite, la phase III de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), tandis que les programmes d’insertion des jeunes sur le marché du travail (Idmaj, Tahfiz, Taehil) semblent relativement peu connus du public (entre 15,97% et 25,69%). Enfin, 20% des répondants ont évoqué les nouveaux programmes tels que Forsa et Awrach.

Lire aussi : Le Parlement jeunesse du Maroc lance sa quatrième législature

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

jeune

Volaille : où en sommes-nous ?

Après une augmentation vertigineuse atteignant même 25 dirhams le kilogramme, le prix de la viande de poulet a connu une légère baisse penda…
jeune

Où en est-on de la tuberculose au Maroc ?

En 2022, le monde a été confronté à 10,6 millions de nouveaux cas de tuberculose, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Une réali…
jeune

Santé : adopter une routine saine pendant le ramadan

La période du ramadan est marquée par une consommation alimentaire nocturne exclusive, entraînant souvent une augmentation de la quantité in…
jeune

Ramadan 1445 : cachez ces prix que je ne saurais voir !

La folie furieuse de ce début de Ramadan s’est légèrement calmée. Il faut dire que les ftours ne sont plus forcément aussi chargés que la pr…
jeune

Journée mondiale de l’eau : perspectives marocaines et recommandations de l’ONU

Pour l'édition 2024 de la Journée mondiale de l'Eau, l'ONU met en lumière l'importance vitale d'assurer des approvisionnements sûrs et équit…
jeune

On a testé pour vous… la vente pyramidale

Que fais-tu dans la vie ? Dans chaque début de relation, amicale ou autre, cette question finit par se poser. Alors lorsque quelqu’un que vo…
jeune

Mendicité : les propositions du CESE pour y remédier

Ahmed Réda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a plaidé mercredi à Rabat pour une amélioration de la s…
jeune

Rapport mondial sur le bonheur : les Marocains moins heureux qu’avant

À l'occasion de la journée mondiale du bonheur, célébrée hier, l’Organisation des Nations Unies a dévoilé son rapport annuel sur les pays le…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire