Photo prise lors du point presse de la NARSA à Rabat © LeBrief
À l’approche des grands départs estivaux, la NARSA a tenu à rappeler les normes juridiques régissant les plaques d’immatriculation marocaines utilisées à l’international. Lors d’un point presse organisé à Rabat ce jeudi 26 juin 2025, Benacer Boulaajoul, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), a exposé les obligations légales et les mesures d’accompagnement mises en place pour les automobilistes marocains se rendant à l’étranger.
Ce rappel fait suite à plusieurs plaintes reçues par l’agence, notamment de la part de citoyens verbalisés à l’étranger pour non-conformité de leurs plaques. À cela s’ajoute la propagation d’informations erronées sur les réseaux sociaux, créant de la confusion à l’approche des vacances d’été.
Pas de nouvelle loi, mais une réglementation ancienne rappelée
Contrairement à ce que certains ont pu croire, aucun nouveau texte n’est entré en vigueur. Il s’agit d’un simple rappel du décret n°2711.10 de 2010 et de la Convention de Vienne de 1968, ratifiée par le Maroc en 1982 et appliquée depuis 1983. Ces textes imposent, pour toute circulation hors du territoire, des plaques composées de lettres latines majuscules, ou à défaut, la duplication des lettres arabes en alphabet latin.
Lire aussi : Nouvelles plaques exigées pour les voitures marocaines à l’étranger
« On a publié un avis dimanche dernier concernant le changement des plaques dans le cadre de la circulation internationale. La NARSA a reçu un certain nombre de doléances de citoyens verbalisés à l’étranger pour non-conformité. Nous avons estimé qu’il était important d’éclairer l’opinion publique », a expliqué Benacer Boulaajoul, rappelant que la réglementation existe depuis des décennies.
« La Convention de Vienne impose que, si une lettre n’est pas en alphabet latin, elle doit être doublée en majuscule latine. Cette règle, reprise dans la loi marocaine, s’applique à tous les véhicules quittant le territoire national », a-t-il ajouté.
Une période de tolérance pour les vacanciers
Pour faciliter l’adaptation, la NARSA a annoncé une tolérance d’une semaine avant et après le voyage, période pendant laquelle les conducteurs pourront changer ou rétablir leurs plaques sans crainte de sanction au niveau national. La carte grise n’a pas besoin d’être modifiée, puisque les plaques internationales sont temporaires.
« Pour les conducteurs TIR (transit international routier), ils peuvent conserver en permanence les plaques internationales à condition de justifier leur activité. Et n’oublions pas : la mention (MA) à l’arrière est obligatoire pour tout véhicule marocain », a insisté Boulaajoul.
De son côté, Mohamed Ait Arejdal, chef du département de la sécurité de la conduite à la NARSA, a précisé : « On essaie d’aviser et de sensibiliser les citoyens désirant passer leurs vacances à l’étranger, afin qu’ils se conforment aux dispositions internationales. Cela leur évitera des verbalisations inattendues. »
En somme, cette campagne vise à protéger les usagers marocains tout en assurant le respect des conventions internationales en matière de sécurité routière.
Haut Atlas : des habitants en marche contre la marginalisation
Société - Des habitants d’Aït Bouguemez marchent pacifiquement vers Azilal pour dénoncer la marginalisation et réclamer routes, santé, éducation et services essentiels.
Hajar Toufik - 10 juillet 2025Les plaques d’immatriculation internationales désormais autorisées au Maroc
Société - Le Maroc autorise l’usage des plaques d’immatriculation au format international, facilitant la circulation de ses ressortissants à l’étranger et évitant les sanctions en Europe.
Hajar Toufik - 10 juillet 2025La démographie : un atout à transformer en moteur de développement pour le Maroc
Société - Le Maroc bénéficie d’une aubaine démographique avec une population active en hausse.
Mouna Aghlal - 10 juillet 2025Casablanca-Settat : inauguration du nouveau siège du Conseil régional de l’ordre des médecins
Société - Le nouveau siège du Conseil régional de l’ordre des médecins de Casablanca-Settat, Dar Al Hakim, a été inauguré.
Mouna Aghlal - 10 juillet 2025Kénitra accueille 960 jeunes Marocains du monde pour un été culturel et festif
Société - La Fondation Hassan II organise son 26ᵉ séjour culturel à Kénitra, du 5 juillet au 19 août 2025, pour 960 enfants marocains du monde.
Mouna Aghlal - 10 juillet 2025Stress hydrique : ce qu’il faut retenir de la réunion du PNAEPI 20-27
Société - Face à un climat de plus en plus aride, le Maroc intensifie sa riposte hydrique grâce à une stratégie nationale ambitieuse.
Mbaye Gueye - 10 juillet 2025Travaux : les Casablancais n’en peuvent plus !
Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Faux et usage de faux, la dangereuse fabrique de l’illusion
Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025Aïd Al-Adha : amende pour le sacrifice du mouton ? Le vrai du faux
Société - À quelques semaines de Aïd Al-Adha, une rumeur sur une prétendue amende pour le sacrifice du mouton sème le doute chez les Marocains.
Hajar Toufik - 16 mai 2025IA : avons-nous encore un libre arbitre ?
Dossier - Confiance dans les GPS, les avis en ligne ou des suggestions d'algorithme, nous déléguons notre libre-arbitre à des logiques invisibles.
Sabrina El Faiz - 3 mai 2025La classe moyenne marocaine existe-t-elle encore ?
Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Métier passion au Maroc, la réalité derrière le rêve
Dossier - Sommes-nous tous voués à souffrir ? Quand on aime son métier passion, on ne compte apparemment pas ses heures.
Sabrina El Faiz - 18 janvier 2025