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Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a déclaré qu’il avait décidé de rester en tant que chef du gouvernement, refusant de démissionner malgré ce qu’il décrit comme une « campagne de dénigrement » menée par l’opposition de droite. Il affirme que l’enquête préliminaire ouverte sur des allégations de trafic d’influence et de corruption visant son épouse, Begoña Gómez, en est la dernière manifestation.
« J’ai décidé de continuer », a déclaré le chef du gouvernement espagnol. Après quelques jours de réflexion, Pedro Sanchez a affirmé qu’il avait opté pour maintenir sa position à la tête du gouvernement malgré le lancement de cette enquête.
Revenu sur ses paroles ?
Non, Pedro Sanchez n’avait pas annoncé qu’il quitterait son poste, mais qu’il se donnait quelques jours pour réfléchir : « J’ai besoin de m’arrêter et de réfléchir » afin de décider « si je dois continuer à être à la tête du gouvernement », déclarait-il dans une lettre de quatre pages publiée sur le réseau social X.
Et, événement totalement inattendu, Pedro Sanchez avait ensuite interrompu toutes ses obligations officielles alors qu’il devait notamment inaugurer jeudi soir la campagne électorale pour les élections régionales du 12 mai en Catalogne, un scrutin d’envergure nationale où son Parti socialiste espère évincer les indépendantistes du pouvoir.
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Pedro reste
Le slogan : « Pedro, reste » a été scandé par des milliers de partisans. Ils se sont rassemblés le samedi 27 avril devant le siège du Parti socialiste à Madrid pour encourager le Premier ministre à rester en poste.
Il faut dire que l’enquête sur l’épouse de Pedro Sanchez, menée sous le secret de l’instruction, a été déclenchée suite à une plainte déposée par l’association « Manos limpias » (Mains propres), un groupe affilié à l’extrême droite. L’Espagne est en droit de se demander s’il ne s’agit pas d’un conflit d’intérêt flagrant.
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