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Le Maroc passe déjà à l’action. Plus de trois mois après l’annonce officielle de la candidature du Maroc pour l’organisation du Mondial 2030, conjointement avec l’Espagne et le Portugal, une première réunion dédiée aux préparatifs s’est tenue, jeudi 22 juin, sous la présidence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Plusieurs ministres étaient réunis pour évoquer ce « dossier important » qui va mobiliser de manière assez exceptionnelle l’ensemble des départements et services publics. À l’ordre du jour : l’examen des axes les plus importants sur lesquels le Comité chargé de la candidature du Maroc au Mondial 2030, que préside le ministre délégué chargé du budget et président de la Fédération Royale marocaine de Football (FRMF), Fouzi Lekjaâ, va se baser pour concrétiser cet objectif.
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Un grand stade à Benslimane
La question des infrastructures a été abordée lors de cette réunion. À commencer par un grand stade qui manque au Maroc dans cette candidature. Ce chantier, resté une chimère pour une multitude de raisons, est désormais relancé, alors que cette fois-ci devrait être la bonne.
Ce sont les Casablancais qui ont longtemps cru à ce projet, dont la construction a été annoncée dans différents endroits. Tantôt à Bouskoura, tantôt à Lahraouine ou à Sidi Moumen. Finalement, l’enceinte, d’une capacité de 93.000 places, devrait voir le jour à Benslimane, où le terrain a été déjà identifié.
Outre la métropole, le choix s’est porté sur quatre autres villes, à savoir Marrakech, Agadir, Tanger et Rabat. Les autres détails n’ont pas été dévoilés, mais ils seront présentés au fur et mesure, car cette réunion n’était qu’une première étape d’une série de rencontres autour de plusieurs questions liées à l’organisation.
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Une candidature en moins
C’est une annonce assez inattendue qui a fait l’effet d’une bombe, Alors que l’Arabie saoudite a mis en place une politique sportive d’envergure depuis plusieurs mois, en s’offrant notamment les stars du ballon rond, comme Ronaldo, Benzema, Kanté, le Royaume ne voudrait plus candidater pour organiser l’édition de 2030 en compagnie de la Grèce et de l’Égypte, pour ce qui pouvait être le premier Mondial instauré sur trois continents différents.
Une information révélée jeudi par le quotidien espagnol, Marca, qui a affirmé que le ministre des Affaires étrangères de la monarchie dirigée par Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, Faisal ben Farhan Al Saoud, aurait informé ses homologues grecs et égyptiens qu’il ne pourrait pas rivaliser avec une autre candidature tripartite, en l’occurrence le dossier maroco-ibérique.
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Le média madrilène explique que cette décision est due à l’avance prise par le dossier commun du Maroc avec ses voisins européens, qui serait, selon la même source, impossible à rattraper d’ici la désignation du (ou des) pays hôtes, lors du congrès de la FIFA prévu en septembre 2024. Une bonne nouvelle puisque c’est une candidature en moins. Jusqu’à présent, seule la candidature sud-américaine qui va rivaliser donc le trio Maroc-Espagne-Portugal.
Néanmoins, ce renoncement saoudien pour 2030 ne signifie pas que le pays ne souhaite plus accueillir la plus prestigieuse des compétitions internationales de football. L’idée est de patienter, quitte à attendre quatre années supplémentaires. L’Arabie saoudite aurait en effet choisi de faire marche arrière pour viser davantage une candidature pour la Coupe du monde 2034.
Le Maroc, l’Espagne et le Portugal devront ainsi composer avec des concurrents qui possèdent un poids symbolique important, étant donné que les pays sud-américains espèrent décrocher la compétition pour le centenaire de la Coupe du monde. C’est donc un défi pour le dossier maroco-ibérique qui a pour objectif d’amener la Coupe du monde dans deux continents pour la première fois dans l’histoire.
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