Mondial 2026 : un tournant historique pour les penalties
Le penalty d’Achraf Hakimi face à l’Espagne en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2022 © DR
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La planète football pourrait connaître un profond changement dans ses règles historiques. L’International Football Association Board (IFAB), organe chargé de définir les lois du jeu, envisage de supprimer la possibilité de reprendre un penalty manqué. Ainsi, si le ballon est repoussé par le gardien ou le poteau, le jeu ne continuerait plus immédiatement : il serait arrêté, et relancé par un dégagement aux six mètres. Cette réforme pourrait être mise en œuvre dès le Mondial 2026, organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique.
L’idée a émergé lors de discussions au sommet durant la Coupe du monde des clubs, et a trouvé un écho favorable parmi plusieurs responsables influents. L’objectif affiché est d’égaliser les chances entre gardiens et tireurs, dans un contexte où ces derniers bénéficient généralement d’un net avantage.
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Mieux répartir les chances… et éviter les litiges
L’IFAB justifie cette proposition par le fait qu’une faute dans la surface donne actuellement un bénéfice souvent disproportionné à l’attaque. Supprimer le droit de reprendre un tir raté viendrait rééquilibrer ce rapport de force. Par ailleurs, cette règle éliminerait les débats autour des incursions précoces de joueurs dans la surface, qui entachent régulièrement la légitimité de l’action.
En parallèle, une extension du champ d’action de l’arbitrage vidéo est à l’étude. Les VAR pourraient prochainement intervenir sur les deuxièmes cartons jaunes, les décisions de corner litigieuses ou les fautes grossières mal évaluées. L’IFAB insiste toutefois sur la nécessité de ne pas alourdir le rythme du jeu. Ces propositions doivent encore faire l’objet d’un vote d’ici février 2026 pour entrer en vigueur au Mondial.
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