Manifestations de la « GenZ 212 » : l’Intérieur dénonce des « actes criminels » commis par une minorité de fauteurs de troubles
Une voiture incendiée lors des incidents survenus à Taroudant © DR
A
A
A
A
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rachid El Khalfi, a déclaré ce jeudi à Rabat que certaines manifestations organisées dans différentes régions ont cessé d’être pacifiques, soulignant que « nous faisons face à des actes criminels clairs, menés par une minorité d’instigateurs et de fauteurs de troubles ».
Il a précisé que les actes commis allaient jusqu’à l’attaque et l’assaut d’établissements administratifs et de centres sécuritaires, avec pour objectif de s’emparer d’armes de service, de matériel et de munitions.
Lire aussi : Manifestations de la « GenZ 212 » : Akhannouch déplore trois décès et insiste sur le dialogue
La responsabilité des parents face à l’implication de mineurs
Le porte-parole a également indiqué que plus de 70% des fauteurs de troubles sont des mineurs, ce qui interpelle directement la responsabilité parentale. Dans ce sens, il a lancé un appel aux familles, affirmant que « le devoir de l’État dans l’encadrement de l’espace public doit être accompagné par l’implication des parents dans le suivi des comportements de leurs enfants, afin d’éviter leur implication dans des actes répréhensibles par la loi ».
El Khalfi a également rappelé que le droit de manifester pacifiquement, garanti à tous, n’exonère pas les autorités publiques de leur devoir d’intervenir lorsque la situation l’exige, conformément à la loi et sous le contrôle de la justice. Il a en outre réaffirmé l’attachement du ministère de l’Intérieur à la protection des droits et libertés, y compris celui de manifester, tout en avertissant que toutes les mesures légales seront prises contre quiconque recourrait à la violence, au vandalisme, à l’incitation ou à d’autres comportements criminels.
« Si les autorités publiques veillent à assurer la sécurité et la sûreté des citoyens, ces derniers sont, de leur côté, appelés à respecter la loi dans leurs actes, à préserver la liberté d’autrui et à reconnaître l’autorité de l’État, garante de toutes les libertés », a-t-il insisté.
Et de conclure : « La liberté et le droit vont de pair avec l’engagement et le devoir, deux fondements essentiels d’une citoyenneté positive qui bénéficie à l’ensemble de la société ».
Société - Aucun ordre de fermeture des commerces ou d’évacuation des lieux de travail n’a été donné à Casablanca, démentant les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
Rédaction LeBrief - 2 octobre 2025Société - Trois morts et plusieurs blessés après l’assaut du centre de la gendarmerie de Leqliaâ, le parquet ouvre une enquête pour identifier les responsables.
Hajar Toufik - 2 octobre 2025Société - Le procès de Said Naciri, ancien président du Wydad, est de nouveau fixé au 9 octobre. Détails sur les accusations en cours.
Mouna Aghlal - 2 octobre 2025Société - Les récentes manifestations au Maroc ont été marquées par des actes de violence impliquant des mineurs, révélant de fortes tensions sociopolitiques.
Mouna Aghlal - 2 octobre 2025Société - Les violences, destructions et incendies lors de manifestations non autorisées ne sont pas assimilées à la liberté d’expression mais à des crimes graves, sévèrement punis par la loi marocaine, allant jusqu’à la réclusion à perpétuité.
Ilyasse Rhamir - 2 octobre 2025Société - La police de Safi neutralise un trafic de stupéfiants, saisissant près de 5 tonnes de résine de cannabis ce jeudi.
Mouna Aghlal - 2 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025Dossier - Les voisins ont bien changé. Les balcons étaient les réseaux sociaux d’antan. On y partageait les breaking news du quartier et les hommes étaient aussi bien surveillés que les enfants !
Sabrina El Faiz - 12 juillet 2025Société - Les mails de Casablanca traversent une période de transformation, entre défis liés à l’entretien, évolution des attentes et adaptation à un nouveau contexte économique.
Hajar Toufik - 8 août 2025