Le FMI prévoit une croissance de 3,1% pour le Maroc

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Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) divulguées lors de ses réunions de printemps à Washington en partenariat avec la Banque mondiale, le Maroc devrait enregistrer une croissance de 3,1% cette année. Soit une augmentation projetée à 3,3% pour 2025. Les estimations du FMI indiquent aussi une inflation de 2,2% en 2024 et de 2,5% en 2025.

Concernant le chômage, il devrait atteindre 12% en 2024, avant de connaître une très légère baisse à hauteur de 11,5% en 2025. Le FMI prévoit un solde du compte courant du Maroc à -2,6% en 2024, suivi d’une baisse à -2,9% en 2025.

Au niveau régional, la croissance pour la région Moyen-Orient et Asie centrale est estimée à 2,8% pour cette année et à 4,2% pour 2025. En Afrique subsaharienne, le taux de croissance devrait être de 3,8% en 2024 et de 4% en 2025.

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Le FMI prévoit une croissance mondiale résiliente de 3,2% pour les années 2024 et 2025, soulignant, par ailleurs, l’importance des défis persistants tels que les conflits, qui continuent d’affecter la stabilité et d’accroître l’incertitude.

Les projections du FMI indiquent une croissance stable pour les années à venir, avec un taux médian d’inflation globale en baisse, passant de 2,8% à la fin de 2024 à 2,4% à la fin de 2025. Cette résilience de la croissance et la désinflation sont attribuées à plusieurs facteurs. Parmi eux : la stabilisation des prix de l’énergie et l’augmentation de l’offre de main-d’œuvre, notamment grâce à l’immigration dans de nombreux pays avancés, ainsi que des politiques monétaires décisives.

Nononbstant ces progrès, le FMI souligne les défis persistants et la nécessité de mesures décisives, notamment en ce qui concerne la hausse des taux d’inflation et les écarts de développement entre les pays à faible revenu et le reste du monde. «Malgré ces évolutions bienvenues, de nombreuses difficultés persistent et des mesures décisives s’imposent», nuance le FMI qui se dit préoccupé par la hausse des taux d’inflation et les grandes disparités entre les pays en développement à faible revenu et le reste du monde.