L’AC Ajaccio accuse Youcef Belaïli d’une fraude de 400.000€

L’AC Ajaccio a adressé, ce vendredi 26 septembre, une lettre ouverte à la FIFA dans laquelle il accuse l’international algérien Youcef Belaïli d’avoir tenté de détourner près de 400.000 euros. Le club corse affirme que cette affaire met en péril son avenir sportif et institutionnel.

Selon le communiqué, la décision de la FIFA, rendue le 11 juillet 2025, repose sur un document jugé falsifié. Cette sentence interdit actuellement à l’ACA tout recrutement, une sanction que la nouvelle direction qualifie de « coup mortel ».

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Un faux document au cœur du litige

Le club rappelle qu’en avril 2023, le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait ordonné à Belaïli de verser 380.000 € à son ancien club, Al-Ahli en Arabie saoudite, une somme sans lien avec l’AC Ajaccio. Toutefois, en 2024, le joueur a saisi la FIFA, réclamant ce montant à l’ACA sur la base d’un protocole d’accord présenté comme signé entre Al-Ahli et l’ex-directeur général corse, Alain Caldarella.

Ajaccio conteste vigoureusement ce document, que les Saoudiens eux-mêmes auraient déclaré inexistant. Le supposé signataire n’aurait par ailleurs jamais travaillé pour leur club. Caldarella, de son côté, a porté plainte pour faux et usage de faux.

Affaire Belaïli : l'AC Ajaccio otage d'une escroquerie

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— AC Ajaccio (@ACAjaccio) September 26, 2025

« Si cet accord avait été réel, pourquoi n’a-t-il pas été mentionné devant le TAS en 2023 ? », questionne la lettre. Le club estime que la décision de la FIFA repose sur des éléments frauduleux, et que son ancien dirigeant a été pris pour cible à tort.

Une bataille judiciaire et institutionnelle

La nouvelle gouvernance de l’ACA, installée le 8 septembre 2025, affirme avoir découvert un dossier « explosif » et se retrouver dans l’impossibilité d’agir en appel. Une plainte pénale a été déposée auprès du procureur de la République d’Ajaccio pour faux, usage de faux et escroquerie.

Le club conclut son message à la FIFA en insistant sur sa dimension historique : « Ce n’est pas un simple litige sportif, mais la survie d’un club centenaire, ancré dans son territoire et repris par une équipe décidée à bâtir un projet intègre et durable. »