Guerre à Gaza : des centaines de morts et des dirigeants du Hamas tués

L’armée israélienne a mené, dans la nuit de lundi à mardi, une série de frappes aériennes d’une intensité inédite depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en janvier.

Selon les autorités palestiniennes, ces frappes ont causé la mort d’au moins 400 personnes, dont plusieurs hauts responsables du Hamas. Le gouvernement israélien justifie cette offensive par le «refus répété du Hamas de libérer des otages».

Parmi les victimes figurent Essam al-Dalis, chef du gouvernement du Hamas à Gaza, ainsi que trois autres dirigeants du mouvement, notamment le ministre adjoint de l’Intérieur, le général Mahmoud Abou Watfa, et le directeur général des services de sécurité intérieure, le général Bahjat Abou Sultan.

Face à cette escalade, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit «choqué» et a appelé au respect du cessez-le-feu, à un rétablissement de l’aide humanitaire et à la libération sans condition des otages encore détenus.

Cette nouvelle offensive marque un tournant dans le conflit israélo-palestinien, ravivant les tensions dans la région et suscitant des appels internationaux à la désescalade.