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Pedro Sánchez a pris une décision radicale : il doit faire une pause pour réfléchir à son avenir politique. «J’ai besoin de m’arrêter et de réfléchir», écrit-il, exprimant son incertitude quant à la poursuite de son mandat en tant que chef du gouvernement espagnol. Il se trouve face à un dilemme crucial : rester en poste ou démissionner de cette fonction honorifique. Pour prendre cette décision capitale, il a décidé de suspendre toutes ses activités jusqu’à lundi prochain, date à laquelle il prévoit de faire une annonce officielle devant la presse.
Dans sa lettre, Pedro Sánchez ne démissionne pas, mais il ne s’agit pas non plus d’une simple réaction à l’enquête judiciaire visant son épouse. Il qualifie cette missive de « lettre aux citoyens », publiée sur le réseau X, qui a pris tout le monde de court, y compris les membres de son propre parti, le Parti socialiste (PSOE). Cette démarche a immédiatement suscité des spéculations dans les médias espagnols, chacun tentant de comprendre les véritables motivations derrière cette annonce inattendue et de deviner quelle sera la décision finale de Sánchez.
Un coup des conservateurs?
Certains éditorialistes, en majorité conservateurs, ont vu dans cette démarche une manœuvre stratégique, un coup politique habile en vue des élections régionales à venir en Catalogne et des élections européennes qui suivent. Ils ont évoqué la possibilité que Sánchez cherche à gagner la sympathie des citoyens en montrant son côté humain, notamment en exprimant son amour pour sa femme et en déplorant les difficultés qu’elle traverse. Au Parlement, il a également exprimé sa confiance dans la justice de son pays malgré les épreuves personnelles qu’il traverse.
La décision de Pedro Sánchez de suspendre ses activités et de prendre le temps de réfléchir à son avenir politique a déclenché une vague de spéculation et d’interrogation en Espagne, laissant tout le monde dans l’attente de l’annonce qu’il fera lundi prochain.
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