Endométriose : un sujet encore tabou
Image d’illustration. © DR
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Theresia Crone a 14 ans quand elle doit être hospitalisée pour la première fois à cause de douleurs pelviennes atroces. Ces douleurs deviennent récurrentes : la jeune femme souffre d’endométriose. Mais le diagnostic, elle ne l’aura que des années plus tard. Depuis, elle se bat pour que sa maladie soit mieux connue et reconnue. En Europe, une femme sur dix est concernée. Il faut en moyenne sept ans pour poser le diagnostic – une éternité pour ces patientes qui souffrent le martyre, non seulement pendant leurs règles, mais aussi indépendamment de leur cycle. Car souvent d’autres maux s’ajoutent à ceux que causent des saignements menstruels abondants : douleurs intestinales, épuisement, rapports sexuels douloureux ou difficultés à concevoir un enfant. Parfois, le corps entier est concerné par ces symptômes dus à la présence de cellules endométriales hors de l’utérus : elles peuvent se loger dans les ovaires, le côlon ou le péritoine. Mais Priscilla ne veut pas laisser la maladie atrophier sa vie. Et comme elle veut à tout prix éviter l’opération, elle tente d’appréhender chaque symptôme en misant sur de nouveaux régimes alimentaires, des séances de kiné et différents massages. Theresia, elle, a fondé EndEndoSilence pour exiger des responsables politiques que l’Allemagne, à l’instar de la France, se dote d’une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose. Pour cela, il faut aussi plus d’argent pour la recherche. Car les causes de la maladie sont encore inconnues.
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