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Le gouvernement actuel veille à garantir la qualité et l’efficacité de l’offre scolaire pour un accès équitable aux différentes catégories de la société. Pour améliorer le système éducatif, Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, a annoncé le lancement d’un programme innovant de soutien scolaire pour éradiquer les grandes difficultés d’apprentissage du cycle primaire. Pour les établissements secondaires, le responsable a évoqué le renforcement des associations de sport et la mise en place de nouvelles activités extrascolaires.
En juillet dernier, Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, avait souligné que «le gouvernement a fait du développement du capital humain l’un des piliers de la consolidation de l’État social, en s’engageant pour l’efficacité du système scolaire et l’égalité des chances, et ce, à travers la promotion de l’intérêt pour la culture et le sport. Ces derniers constituent deux piliers fondamentaux permettant à tous les citoyens de jouir de leur droit constitutionnel à une éducation de qualité et une ascension individuelle et sociale».
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L’élève et l’enseignant au cœur du programme éducatif
En cette année scolaire 2022-2023, près de huit millions d’élèves ont rejoint les bancs des écoles dans les cycles primaire, collégial et secondaire. Les établissements scolaires publics ont accueilli un total de 6,9 millions d’élèves. Ces derniers seront encadrés par plus de 290.000 enseignants répartis sur environ 11.000 établissements, dont 7.000 sont basés dans les milieux ruraux.
Afin d’améliorer le système éducatif, «pas moins de 26.000 classes ont été aménagées dans les établissements de l’enseignement public primaire, dont 18.000 en milieu rural, afin d’accueillir près de 525.000 enfants, avec une hausse de 14 % (63% en milieu rural)», souligne un communiqué du département de Benmoussa.
L’épanouissement des enseignants est nécessaire à la réussite de ce chantier. Le ministre a indiqué que 26.000 enseignants ont été mobilisés, dont 8.400 nouvellement formés dans le cadre du partenariat qui unit la tutelle et la fondation marocaine pour la promotion de l’enseignement préscolaire.
Par ailleurs, en octobre, un concours aura lieu pour le recrutement de 20.000 enseignants. Cette démarche vise à équilibrer l’offre scolaire et à atténuer le phénomène de surpopulation des établissements scolaires.
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L’apprentissage des langues étrangères est sine qua non
Par ailleurs, apprendre plusieurs langues contribue à l’amélioration de l’offre scolaire et son adéquation avec l’intégration au marché de l’emploi marocain. D’autant plus que de nombreuses entreprises utilisent actuellement la langue anglaise dans leur communication interne et externe.
Le ministre a rappelé l’importance d’enseigner cette langue aux élèves de tous les niveaux. Il a révélé que 9.000 enseignants sont mobilisés pour l’enseigner dans 2.000 établissements scolaires au Maroc.
Il a également avancé que l’anglais peut même être adopté pour enseigner certaines matières scientifiques. Pour rappel, la loi-cadre relative à l’éducation et à la formation a ouvert la voie à l’enseignement des matières scientifiques en langues étrangères. De plus, le ministère envisage de créer des plateformes pour aider les élèves à maîtriser la langue anglaise, indique Chakib Benmoussa.
Concernant l’augmentation des prix des manuels scolaires, le ministre a fait savoir que la tutelle travaillait en coordination avec les autorités locales pour lutter contre toute hausse illégale.
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