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13 migrants africains ont écopé, mercredi 17 août, de deux ans et demi de prison ferme et au versement d’une amende de 10.000 DH pour leur implication dans la tentative d’entrée en force à Melilia en juin dernier. Ils sont accusés de «constitution d’une bande criminelle en vue d’organiser une émigration clandestine, violence contre les forces publiques, désobéissances et rassemblements armés».
Les 13 détenus font partie d’un groupe de 28 accusés, qui ont tous comparu devant la chambre criminelle de première instance du tribunal de Nador. Ces derniers comptent faire appel, selon leur avocat, Me Khalid Ameza, rapporte l’AFP. La même source rappelle que le 4 août dernier, 14 autres migrants en situation irrégulière ont été condamnés par ce même tribunal à huit mois de prison ferme pour «appartenance à une bande criminelle d’immigration clandestine». Aussi, 33 migrants en situation irrégulière et d’origine subsaharienne ont écopé le 19 juillet de 11 mois de prison ferme pour «entrée illégale» au Maroc.
Pour rappel, le 24 juin dernier, près de 2.000 clandestins armés, en majorité originaires du Soudan, ont tenté de forcer leur entrée à Melilia. Cette violente bousculade à 27 morts, selon l’Association marocaine des droits humains (AMDH), provoquant une forte indignation au Royaume et à l’étranger.
Il s’agit du bilan humain le plus lourd jamais enregistré lors d’une tentative de migrants d’entrer dans les présides occupés de Melilia et Sebta.
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