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La justice a alourdi en appel les peines de prison de huit migrants jugés à la suite d’une tentative meurtrière d’entrée dans le préside occupé de Melilia, fin juin dernier, selon leur défense.
«La cour d’appel de Nador a durci, lundi soir, à quatre ans de prison les peines de trois migrants et à trois ans de prison pour cinq autres», a détaillé à l’AFP l’avocat de la défense, Mbarek Bouirig.
Sept autres accusés du même groupe ont vu leurs peines maintenues à deux ans et demi de prison, a précisé l’avocat.
D’après la même source, ces 15 migrants ont été condamnés, entre autres, pour «entrée illégale» au Maroc, «désobéissance» et «dégradation de biens publics».
Il s’agit du dernier groupe jugé en appel parmi des dizaines de migrants irréguliers poursuivis à la suite du drame de Melilia. La majorité d’entre eux ont vu leurs peines alourdies en appel à trois ans de prison ferme.
«Nous espérions que la justice prenne en considération leur condition de demandeurs d’asile afin de revoir à la baisse ces peines», souhaite leur défense.
Pour rappel, près de 2.000 migrants, en majorité des Soudanais, avaient tenté, le 24 juin dernier, de pénétrer de force dans la ville occupée de Melilia. Cette tentative avait fait 23 morts parmi les migrants, selon les autorités nationales, 27 d’après l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH).
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