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Le Maroc se prépare à une année historique de revenus issus des tournages de films étrangers, après la longue période de pandémie ayant mis un frein à de nombreux projets cinématographiques.
Parmi les productions les plus remarquables actuellement en cours de réalisation au Maroc, « Gladiator 2 », dirigé par Ridley Scott, occupe une place de choix avec un budget colossal d’environ 200 millions de dollars, faisant de ce film la principale production étrangère de l’année.
La première version de ce film à succès avait déjà tourné certaines scènes à Ouarzazate en 1999. On estime que cette deuxième version rapportera environ 300 millions de dirhams, soit un tiers des recettes générées l’année précédente grâce aux productions cinématographiques étrangères, selon les données du Centre Cinématographique Marocain (CCM).
Selon le journal français Le Monde, les restrictions imposées par la pandémie de COVID-19 ont entraîné une diminution de la moitié des investissements de la production internationale au Maroc, passant de 800 millions de dirhams en 2019 à 440 millions de dirhams en 2021.
D’après les déclarations attribuées à Khalid Essaïdi, ancien directeur général du CCM, les revenus provenant de la production cinématographique étrangère devraient atteindre près de 2 milliards de dirhams cette année, établissant ainsi de nouveaux records.
Malgré sa réputation bien établie en tant que destination prisée pour les tournages, grâce à sa diversité de paysages, de lieux de tournage et à la disponibilité de techniciens hautement qualifiés, le Maroc se retrouve aujourd’hui confronté à la concurrence des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite qui proposent des incitations attrayantes, mettant ainsi en péril les investissements cinématographiques dans le pays.
«Nous disposons d’une multitude de paysages et de lieux de tournage qui peuvent représenter l’Algérie, Le Caire, Bagdad, Téhéran, Kaboul et même le sud de la France. Cette diversité de décors extérieurs n’a pas d’équivalent dans les pays du Golfe», a déclaré Khadija Alami, cofondatrice de la société K Films et productrice exécutive de la série « Homeland ».
Un autre facteur qui entre en jeu est la censure qui peut être exercée sur la production cinématographique dans les pays du Golfe, incitant ainsi les réalisateurs à éviter les sujets controversés tels que l’homosexualité et la pornographie, selon les informations rapportées par Le Monde.
Afin de soutenir la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles étrangères, le Centre Cinématographique Marocain a mis en place plusieurs critères, dont un investissement minimum de 10 millions de dirhams. Sous réserve du respect de nombreuses conditions, il est possible de récupérer jusqu’à 30 % des dépenses engagées.
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