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Le nouveau bureau communal de Casablanca s’est réuni hier lors d’un conseil communal. Il prévoit 126 projets pour améliorer la vie des citoyens de la ville, au cours de la période 2023-2028. Ces projets nécessitent un budget de plus de 39 milliards de DH (MMDH). Le plan d’action communal (PAC) a détaillé plusieurs projets importants. Il s’agit d’améliorer les routes, la circulation et l’immobilier, ainsi qu’améliorer la gestion des déchets et des eaux usées. «Certes, 2022 était une année de diagnostic et d’assainissement, mais nous ne sommes pas restés les bras croisés», souligne la présidente du Conseil de la ville, Nabila Rmili.
L’un des projets les plus importants est celui du développement du centre-ville de Casablanca pour un budget de 150 millions de DH (MDH). Ce chantier ambitionne de revitaliser l’économie de cette zone délaissée. Aussi, il a pour but de renforcer son identité culturelle et sociale, ainsi que d’améliorer son attractivité. Il sera financé par la commune de Casablanca, la région de Casablanca-Settat et les ministères du Tourisme et de l’Habitat.
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Infrastructures et déchets au cœur du nouveau PAC
Un autre projet est crucial pour la ville : la construction de nouvelles routes, et ce, pour un budget de 1,8 MMDH. Il aura un impact significatif sur le quotidien des citoyens, en réduisant de 30% la congestion de la circulation et les temps de déplacement. Ce chantier concerne les quartiers de Sidi Moumen, El Bernoussi, Hay Al Hassani, Sebata et Sidi Othman. Il sera financé à hauteur de 75% par la commune de Casablanca et à 25% par le ministère de l’Intérieur. Il s’étalera sur six ans.
La commune de Casablanca prévoit également la construction d’un centre d’enfouissement et de valorisation des déchets pour 3,14 MMDH. Un projet très attendu par les Casablancais, en particulier les habitants de la commune de Médiouna. «Personne n’a eu le courage de trancher sur ce dossier avant l’actuel bureau», assure Nabila Rmili. Il a fallu régler 500 MDH d’arriérés de paiement pour les services de propreté et de nettoyage.
De même, Moulay Ahmed Afilal, adjoint du maire du Conseil de Casablanca, chargé du secteur de la propreté, a révélé que le stock des déchets inertes recensés dans la capitale économique s’élève à quatre millions de tonnes. La commune a mobilisé 150 millions de DH, en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, pour la gestion temporaire de ce stock et son élimination.
Conformément au décret fiscal préalablement approuvé par le Conseil, les déchets inertes seront soumis à une taxe de 10 DH/Tonne. Cette décision concerne ceux qui seront déversés dans la carrière temporaire aménagée à cet effet, dans la province de Nouacer.
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Autres chantiers
Parmi les projets phares, on trouve la rénovation de la corniche, la construction d’un grand parc d’attractions, la modernisation du stade Mohammed V, la rénovation de la grande poste et la construction de nouvelles lignes de tramway. Pour accélérer la cadence de la réalisation des chantiers de la mobilité, la commune doit verser 500 millions de DH à la SDL Casa-Transports. L’objectif est, selon Nabila Rmili, d’activer les programmes de trémies, parking, etc.
Par ailleurs, la ville va également accueillir plusieurs musées, dont le Musée de la mode et du design, le Musée de l’architecture et des arts plastiques et le Musée de l’art contemporain. D’autres projets prévoient la construction d’un centre d’affaires international, d’un parc technologique et de centres sportifs de haut niveau. Ces chantiers nécessitent un investissement de plusieurs milliards de DH et contribueront à la croissance économique de la ville en créant de nombreux emplois.
Bien que ces projets soient ambitieux, leur mise en place nécessite encore quelques années de travaux dans une ville déjà en chantier. La première version de ce plan sera examinée et soumise au vote des membres de la commission du budget relevant de la commune, avant d’être présentée à tous les élus de la ville lors d’une session extraordinaire en mars.
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